Jazz-rock
Les tubes du rock seraient-ils en passe de devenir les nouveaux standards des années 2000 auprès des nouvelles générations de jazzmen ? Assurément. Après Coldplay, Portishead et autres groupes, voici les succès des Doors repris dans le jazz grâce à Samy Thiébault (qui sera sur la scène du Café de la Danse à Paris, le 26 mars). À la tête de son quartet (Adrien Chicot, piano, Sylvain Romano, contrebasse, Philippe Soirat, batterie), le jeune saxophoniste-ténor/flûtiste se réapproprie, dans « A Feast of Friends » (Gaya Music Production/Socadisc), l’univers musical si particulier d’un des groupes phares du rock psychédélique américain des années 1960. Il s’agit en fait de trois reprises du répertoire de la formation de Jim Morrison, dont le fameux « Riders On The Storm », mélangées à des compositions originales. Le tout débouchant sur des aspects musicaux assez innovants, conjuguant rock underground, jazz binaire et intonations blues-rock. Un bel hommage à une musique devenue intemporelle.
Le jazz binaire, dit jazz-rock ou jazz fusion, n’a pas de secret pour Nicolas Folmer, trompettiste, cofondateur du Paris Jazz Big Band avec le saxophoniste Pierre Bertrand, directeur artistique de plusieurs festivals et également enseignant, reconnu pour ses multiples collaborations. Il vient de commettre un CD, « Horny Tonky » (Cristal Records/Harmonia Mundi), qui est résolument un retour vers le futur… du jazz rythmé et électrique des années 1970 ! À l’écoute des thèmes originaux dus à sa plume, on se croirait revenu au bon vieux temps des Weather Report, Return To Forever (de Chick Corea), Spectrum (du batteur Billy Cobham) et autres groupes, comme les Headhunters (de Herbie Hancock). D’où une musique marquée par une trompette aux sonorités évoquant un certain Miles Davis, des riffs de guitares et de claviers particulièrement funky, des cuivres à foison et un jeu de batterie hyper rockisant. Du jazz qui déménage ! Nicolas Folmer sera les 20 et 21 mars au Duc des Lombards, à Paris.
Une approche du jazz totalement différente de celle de Jean-Philippe Viret. Avec son trio (Édouard Ferlet, piano, Fabrice Moreau, batterie), qui affiche dix-sept ans d’existence, le contrebassiste vient de sortir « l’Ineffable » (Mélisse/Harmonia Mundi), un album uniquement composé de titres originaux écrits par les membres du trio. Des titres qui reposent sur cette approche si particulière et toujours surprenante que la combinaison piano-basse-batterie entretient avec le jazz depuis des décennies. À savoir un ensemble de création, d’échange et de communication permanent, sans idées préconçues, simplement enrichi par l’écoute et la fascination de l’autre. Une musique à la fois intimiste et débordante d’énergie dans la longue lignée des trios contemporains.
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