Parmi les plus belles réalisations de 2017 en musique de chambre, on met au sommet les « Sextuors n° 1 et 2 » de Johannes Brahms interprétés par une pléiade de musiciens solistes rompus à cette forme : Renaud et Gautier Capuçon, Clemens Hagen, Christoph Koncz et Marie Chilemme. Ils ont été enregistrés live au Festival de Pâques de Deauville, dont Renaud Capuçon est le directeur artistique (1 CD Erato/Warner).
Dans un répertoire beaucoup moins attendu (Phil Glass, Arvo Pärt, Hasan Uçarsu, Pêteris Vask), le quatuor anatolien Borusan signe l’enregistrement chambriste le plus orignal de l’année (1 CD Onyx).
Dolce Volta édite deux enregistrements du légendaire Talich Quartet (1964-2014) : « les Dernières Paroles du Christ » de Joseph Haydn et les deux quatuors de Leoš Janácek, « Sonate Kreutzer » et « Lettres intimes », deux monuments, de la musique tchèque (2 CD).
Chez le même éditeur, le violoncelliste français Adrian La Marca explore dans l'album « English Delight », accompagné au piano par Thomas Hope, tout un répertoire britannique (Clarke, Dowland, Britten, Bridge, Harvey, Vaughan Williams, Purcell) loin des sentiers battus (1 CD).
De Rune Tonsgaard S rensen à Thomas Adés, le répertoire scandinave enregistré par le Danish String Quartet enchantera les amateurs de raretés chambristes (2 DC ECM/Universal).
Plus à l’Est, la Kremerata Baltica de Gidon Kremer enregistre les « Quatre symphonies de chambre » de Mieczyslaw Weinberg ainsi que son « Quintette pour piano op.18 » (2 CD ECM/Universal).
Plus lyrique, l’ensemble de « Lieder & Liebeslieder Waltzes » de Johannes Brahms enregistré au Verbier Festival 2003 paraît enfin. Une soirée historique avec Magdalena Kozenà, Thomas Quasthoff, Andrea Rost et Matthew Polenzani et les deux prestigieux pianistes que sont James Levine et Yefim Bronfman (1 CD Deutsche Grammophon).
À Munich avec Celibidache
Des parutions symphoniques récentes on retiendra deux enregistrements historiques munichois du maestro roumain Sergiu Celibidache. Le premier associe les symphonies « Inachevée » de Schubert et « Du Nouveau Monde » de Dvorak, respectivement enregistrées en 1988 et 1985, et le deuxième« Mort et transfiguration » de Richard Strauss et « le Chant des Enfants morts » de Mahler, avec le mezzo-soprano Brigitte Fassbaender (1983 et 1979). Des concerts enregistrés avec le Münchner Philharmoniker, dont Celibidache était le directeur et qui édite ces archives sous son propre label (2 CD BR-Klassik).
Pour compléter ce panorama, deux nouveautés notables de ce début d’année : « L’Art de la Fugue » de J.S Bach par l’Accademia Bizantina dirigée par Ottavio Dantone (1 CD Decca) et les « 24 Caprices de Paganini » par le jeune violoniste Augustin Hadelic (2 CD Warner Classics).
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