Une renaissance inspirée

Table

Amélie fait équipe avec Julien Durossier, débauché de l’Hôtel Costes, où il fut le chef des cuisines durant trois années. Il convient tout d’abord de le citer : « J’aime quand ça bouge, ça vit. La carte tourne régulièrement et j’apprécie cette émulation permanente, en flux tendu, pour une cuisine simple et pleine de goûts. »

Les décorateurs, Laurence et Frédéric Cerato, ont su, quant à eux, marier des matières qui souvent s’ignorent, l’or et le bois, le brut et le travaillé, la feuille d’or et le ciment. Le résultat est lumineux (conformément au nom de l’établissement), chaleureux, mais aussi moderne et franchement glamour. L’éclairage, parfaitement réussi conviendra aux dîners les yeux dans les yeux.

Côté cuisine, après le saucisson-radis-beurre à partager pour l’apéro, voici les sardinillas à l’huile extra pour deux personnes, le potage potiron-gingembre, le gâteau de tomates confites et chèvre, un œuf cassé exquis aux girolles, une douzaine d’escargots, le foie gras de canard sur son pain Poilâne grillé ou encore les petits nems de poulet basilic thaï. C’est varié et bon. Le compliment n’est pas mince.

Le tartare poêlé aux herbes vole la vedette au bacon-cheeseburger. La cocotte de poulet aux morilles se distingue, avec les crevettes rôties coco excitées de citronnelle. Et, pourquoi pas, le steak de thon laqué balsamique. Un programme de qualité.

Le dessert est souvent le dernier souvenir d’un repas. La mousse au chocolat pour 2, 3 ou 4, le baba-ananas, rhum et Chantilly ou le café avec son petit tiramisu ne laisseront que de bonnes vibrations. Il ne faut pas manquer le Petit Salon, inspiré par les Années folles, un espace très féminin, coloré, à part mais ouvert sur la salle. Accueil confondant de gentillesse. Une adresse promise à un bel avenir, où il est prudent de réserver.

2, avenue de Lamballe, Paris 16^e, tél. 01.45.25.95.94, www.le-tournesol.fr. Carte entre 35 et 65 euros. Terrasse pour les beaux jours. Pas de fermeture. Voiturier.