LA TERRE du Milieu nous tend une nouvelle fois les bras, avec ses dangers et ses habitants, valeureux ou dangereux, Nains, Elfes, Orques, Hommes, et ses animaux, souvent monstrueux. Chaussons courageusement nos lunettes 3D et poussons la lourde porte pour deux heures quarante d’évasion. Après la trilogie du « Seigneur des anneaux », le Néo-Zélandais Peter Jackson est reparti pour un grand tour dans le monde de l’écrivain britannique John Ronald Ruel Tolkien en adaptant « le Hobbit », qui se situe antérieurement dans l’œuvre (1937, contre 1954-1955 pour « le Seigneur des anneaux) et dans le temps du récit (60 ans avant). Trois grands films également, tournés en continuité, la sortie du troisième épisode, « le Hobbit : histoire d’un aller et retour », étant programmée pour décembre 2014.
Avec « le Hobbit : le voyage inattendu », nous avons fait la connaissance des Nains, du Hobbit Bilbo, du magicien Gandalf, partis à la reconquête du Mont solitaire et du Royaume d’Erebor, détruit par Smaug le dragon. Pas besoin donc, pour le deuxième volet, de scènes d’exposition. Nous entrons dans le vif de l’action et allons très vite voir le courage et l’intelligence de nos héros mis à rude épreuve. Entre autres par des araignées géantes.
La 3D, savamment utilisée, contribue au spectaculaire des affrontements et des paysages mi-réels (splendide Nouvelle-Zélande), mi-fabriqués. Pas de répit pour les personnages, un péril suivant l’autre. Ni pour le spectateur. Pour se laisser emporter, il faut bien sûr, goûter un tant soi peu l’heroic fantasy, ou, au moins, avoir gardé un peu d’imaginaire enfantin. Les fans de Tolkien devront, eux, passer sur une transgression : la création d’un personnage féminin qui n’existe pas dans le roman, pour ajouter un soupçon de romance à une histoire conjuguée surtout au masculin. Qui pourra en tout cas résister au dragon fasciné par l’or ?
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