KEN LOACH et son scénariste Paul Laverty, originaire de la région de Glasgow, reviennent en Écosse pour une comédie arrosée au whisky. Le rire n’empêchant pas le diagnostic social, sur l’absence de perspectives d’avenir des jeunes et les façons, bonnes ou mauvaises, d’essayer de s’en sortir.
Les protagonistes en sont un jeune homme enfermé dans le cycle de la violence (dans son quartier, les raisons de se bagarrer, aux poings ou au couteau, se transmettent de père en fils), à la veille de devenir père, et une bande de Pieds Nickelés, condamnés comme lui à des travaux d’intérêt général. Leur éducateur les ayant initiés, secrètement, à l’art du whisky, ils se retrouveront dans une distillerie lors de péripéties qu’on se gardera de dévoiler, et découvriront, comme sans doute la plupart des spectateurs, ce qu’est la part des anges.
À l’image de Paul Brannigan, qui vient lui-même d’un quartier difficile de Glasgow, la plupart des acteurs sont des non-professionnels. C’est l’un des atouts du film, prix du jury au dernier festival de Cannes. S’il n’est pas parmi les plus convaincants de Ken Loach, il dégage des saveurs et des odeurs qu’il n’est nul besoin d’être amateur de vieux malt pour apprécier.
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