Ce n'est pas un inconnu, loin de là. Mais 2019 est l'année de François Civil, 29 ans. Après « Celle que vous croyez », avec Juliette Binoche, « le Chant du loup », dans un sous-marin, et avant « Deux moi », de Cédric Klapisch, le voici dans une comédie romantique, « Mon inconnue », d'Hugo Gélin.
Raphaël, le héros, se réveille un beau (triste ?) matin dans une vie où il n'est pas écrivain et encore moins marié avec Olivia, la femme de sa vie, son amour de lycée. Que faire pour la conquérir, alors que dans cette vie-là elle ne le connaît pas ? Le scénario (Hugo Gélin, Igor Gotesman et Benjamin Parent) est astucieux et si les rebondissements ne sont pas toujours inattendus, on se laisse porter par cette sympathique histoire dans laquelle il n'y a pas de méchants.
François Civil et Joséphine Japy forment un couple charmant mais c'est Benjamin Lavernhe (le marié du « Sens de la fête »), qui, dans le rôle classique du meilleur ami et plus ou moins bon conseiller, emporte la palme du comique.
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Autres comédies, « Chamboultout », d'Éric Lavaine, avec Alexandra Lamy et José Garcia (une jeune femme raconte dans un livre comment son mari, après un accident qui l'a rendu aveugle, est devenu sans filtre, dans le langage et même les actes) ; « la Lutte des classes », de Michel Leclerc, avec Leïla Bekthi et Édouard Baer (un couple bobo, elle avocate d'origine maghrébine et lui musicien punk-rock et anar, se demande s'il peut mettre son fils dans une école catholique, où sont partis ses copains). Et « Tel Aviv on Fire », de Samuel Zoabi, sur un Palestinien qui se fait passer pour le scénariste d'une série arabe à succès pour franchir plus facilement un check point ; sauf que l'officier israélien veut lui imposer un nouveau scénario.
Côté documentaire, « J'veux du soleil », de Gilles Perret et François Ruffin, sur les gilets jaunes.
Les cinéphiles parisiens ou en visite dans la capitale ne manqueront pas la nouvelle exposition de la Cinémathèque, « Quand Fellini rêvait de Picasso ». Les films du maître, qui font l'objet d'une rétrospective intégrale, y côtoient 50 œuvres rares du peintre, dans l'œuvre duquel le 7e art tient une place non négligeable (jusqu'au 28 juillet, www.cinematheque.fr).
Et encore, au Grand Rex, du 5 au 10 avril, la nouvelle vague du cinéma ukrainien, soit 6 films projetés en présence de leurs équipes, l'entrée étant libre et gratuite (réservations sur www.legrandrex.com).
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