* « Pour moi d'être toujours ici et maintenant. » C'est par ces mots qu'Henri Texier, 75 ans, salue la parution de son nouveau CD, « Chance » (Label Bleu/L'Autre distribution). Un disque puissant, ostensiblement exploratoire et inspiré par la liberté, dans lequel chacun des protagonistes – Sébastien Texier, son fils (saxes et clarinettes), Vincent Lê Quang (saxes), l'excellent manu Codja (guitare) et Gautier Garrigue (batterie) – a signé un des huit titres, le contrebassiste/compositeur s'en réservant quatre, dont un en hommage à Simone Veil et Robert Badinter, « Simone et Robert ».
De la chance, le leader en a eu tout au long de sa longue carrière. Laquelle a débuté sous les auspices du free jazz au milieu des années 1960, avant sa participation à deux groupes phares de cette période musicalement agitée, l'European Rhythm Machine de l'altiste Phil Woods, et Total Issue, plus orienté vers un rock-jazz alternatif.
Avant toute chose, Henri Texier a toujours été un explorateur et un curieux. Au sens premier du terme, rapportant de voyages en Afrique, avec le photographe Guy Le Querrec, des images et des impressions musicales.
Pour son dernier projet artistique intergénérationnel exaltant, il a de nouveau convoqué ses formidables talents de compositeur et d'instrumentiste. À apprécier le 21 mars au Café de la Danse à Paris.
* Claviériste, Jean-Pierre Como s'est fait connaître au sein de celui qui reste l'unique authentique groupe français de jazz-rock fusion, Sixun, dans les années 1980. Depuis, celui qui est devenu « Artiste Steinway » compose et travaille à la recherche de ses racines italiennes, d'une certaine tradition, et à l'évocation de couleurs, de parfums et d'illustrations. « My Little Italy » (Bonsaï/L'Autre distribution), son nouveau disque, en est la parfaite illustration.
Pour évoquer et invoquer des souvenirs et son attachement à la terre de ses ancêtres, le pianiste a convoqué un authentique crooner transalpin, originaire de Naples, le très élégant Walter Ricci, de solides sidemen, comme le vétéran André Ceccarelli (batterie), et son ancien complice de Sixun, Louis Winsberg (guitare).
Une belle aventure musicale et de mémoire qui sera présentée le 1er avril au Bal Blomet à Paris.
* L'accordéon a toujours tenu une place prépondérante dans la musique populaire en France, voire dans le jazz, grâce à son voisinage avec le jazz manouche. L'un des meilleurs exemples de cette filiation est Marcel Loefller, un accordéoniste manouche originaire d'Alsace (comme le guitariste Biréli Lagrène), pour qui le bal musette, le tango, le gospel, le blues,et aussi la musique classique, n'ont plus de secret.
Entre ses doigts agiles de virtuose, le swing manouche répond présent, comme le prouve son dernier disque, « Anthologie » (Giro Music/InOuï Distribution). Avec son fils Cédric (guitare) notamment et les cordes de La Philharmonie de Poche, il transcende la tradition à travers des compositions très originales, et des reprises (Gershwin, Bach et Debussy) pour aller sur le chemin de la transmission.
En concert le 19 mars au Studio de l'Ermitage à Paris, puis le 21 à Illkirch-Graffenstaden, le 24 à Haguenau et le 26 à Oberhausbergen (26).
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