Après avoir été découverte à la tête de son Time Out Trio au milieu des années 2000, la saxophoniste-alto Géraldine Laurent s’est beaucoup investie par la suite dans de nombreuses collaborations très fructueuses. Avant de retrouver, pour ses quarante printemps, son rôle de leader dans une formule qu’elle affectionne, le quartet. Accompagnée de Paul Lay (piano), Donald Kontomanou (batterie) et du fidèle Yoni Zelnik (contrebasse), l’altiste vient d’enregistrer « At Work » (Gazebo/L’Autre Distribution), sous la houlette du pianiste Laurent de Wilde. Avec six compositions originales et trois reprises de standards (dont « Epistrophy », de Thelonious Monk, et « Goodbye Pork Pie Hat », de Charles Mingus), l’album propulse à nouveau sur le devant de la scène celle qui est à la fois une jazzwoman consciente de la tradition et une instrumentiste au son vibrant, énergique, élégant et surtout plein d’un swing fougueux, très personnel. Du jazz vif.
Depuis qu’il a mis fin à l’aventure Sixun, le seul groupe de jazz fusion à la française, Jean-Pierre Como poursuit une belle aventure en solo et en leader. Son nouvel opus, « Express Europa » (L’âme soeur/Absilone/Socadisc), fait la part belle à un instrument très privilégié dans le jazz d’aujourd’hui, la voix. En l’occurrence masculine pour ce CD, suite logique d’une œuvre datant d’une vingtaine d’années, « Express Paris-Roma ». Pour son nouvel album, le pianiste/claviériste s’est entouré de quelques-uns des meilleurs jazzmen français et transalpins. À savoir Stefano Di Battista (saxes), Louis Winsberg (guitares, un complice de Sixun), Jérôme Regard (contrebasse), Stéphane Huchard (batterie) ; deux invités, André Ceccarelli (batterie) et Jean-Marie Ecay (guitare) ; et deux vocalistes, le crooner napolitain Walter Ricci, et le dandy anglais Hugh Coltman, très demandé actuellement. Un disque où le chant domine, certes, mais qui laisse une très large place à cette respiration essentielle en jazz qu’est l’improvisation. Une musique pleine de bonnes surprises.
Clins d’œil
Bien avant l’arrivée d’une nouvelle génération de trompettistes (dont certains, hypermédiatisés et cathodiques, revendiquent la création d’un 4e piston, mais pour quoi faire ?), Éric Le Lann peut se targuer d’avoir côtoyé quelques-uns des meilleurs jazzmen de l’Hexagone, tels Martial Solal, René Urtreger, Daniel Humair, Eddy Louiss, Archie Shepp et même Henri Salvador et Bernard Lavilliers. Trompettiste à facettes multiples, capable de réconcilier tous les styles de ses prestigieux aînés, il vient de graver « Life On Mars » (Moods/L’Autre distribution). Dans ce CD en quartet (Paul Lay, piano, Sylvain Romano, contrebasse, Donald Kontomanou, batterie), il fait un clin d’œil au blues, à la valse, au rock et à son univers jazzy. Un vrai grand de la trompette. Qui sera à Paris sur la scène du Sunside les 20 et 21 novembre et au Petit Journal Montparnasse le 10 décembre.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série