Jazz-rock
Pour ses 80 ans, Leonard Cohen a offert à ses fans un magnifique cadeau : « Popular Problems » (Columbia/Sony Music), un CD de neuf titres (seulement !) qui s’est très rapidement installé au sommet des hit-parades dans près de 30 pays. Treizième album studio de l’éternel poète-chanteur canadien, devenu narrateur, « Popular Problems », co-écrit avec Patrick Leonard, un parolier et musicien américain principalement connu pour son travail avec Madonna, Pink Floyd et Lara Fabian, balaie des sujets aussi sérieux que l’amour, bien entendu, la sexualité, le péché et la rédemption, la mort et la solitude, la guerre et l’horreur. Des thèmes puissants qui prennent un tout autre sens grâce aux notes de très belles mélodies, qui soutiennent une voix de baryton si particulière, enchanteresse et sensuelle. Pour toutes ces raisons, ce disque anniversaire clé est un authentique chef-d’œuvre poétique et musical. À noter que vient de paraître aux Éditions de La Martinière, le livre « Everybody Knows », d’Harvey Kubernik, qui retrace à la façon d’un roman chronologique, avec de très nombreux témoignages et illustrations, dont certaines inédites, la vie mouvementée et la carrière de ce génie du texte et de la mélodie.
Âgé aujourd’hui de 82 ans, le chanteur américain Mark Murphy est entré dans la constellation des crooners jazzy dès le début des années 1960, grâce à sa façon particulière de faire swinguer les textes chantés, voire parlés, dont la plupart appartiennent au Great Americain Songbook, autrement dit, les standards. Moins médiatisé que ses alter ego, Mark Murphy, qui a quand même été couronné à quatre reprises meilleur chanteur masculin par les lecteurs de la doyenne des revues de jazz, « Down Beat », fait un retour phonographique avec la sortie (le 27 octobre) de « Shadows » (TCB Music/Socadisc), un CD enregistré en 1996 en Slovénie (!). Un disque totalement inédit comprenant huit titres et gravé en compagnie d’un quartet dirigé par le saxophoniste/flûtiste Karlheinz Miklin. Un travail oublié et ressuscité qui remet aux goûts du jour un chanteur trop discret, à redécouvrir pour l’art de ses vocalises.
Le jeune chanteur anglais Jamie Cullum aime bien surprendre ses fans. Surnommé le « Frank Sinatra en basket », celui qui est aussi pianiste, présentateur d’une émission de jazz sur la BBC et connu pour être une bête de scène, a toujours aimé naviguer entre les styles musicaux, avec un penchant pour la pop. Pour son nouveau projet, « Interlude » (Island/Universal), il a décidé de montrer sa passion pour le jazz chanté. Avec plusieurs musiciens de la scène jazz britannique, il a gravé à l’ancienne une douzaine de standards, de Dizzy Gillespie à Cannonball Adderley en passant par Ray Charles. Et, cerise sur le gâteau, un exceptionnel duo avec Gregory Porter sur un titre phare, « Don’t Let Me be Misunderstood ». Un régal vocal qu’il présentera à La Cigale à Paris, le 20 octobre.
Quant à l’inégalable Frank Sinatra, la collection « Live in Paris » (Frémeaux & Associés) propose de le retrouver les 5 et 7 juin 1962 au Lido et à l’Olympia, pour des enregistrements restés inédits. Le crooner aux yeux bleus, alors âgé de 46 ans et au sommet de son art, va interpréter ses plus grands succès (26 titres), arrangés par Neal Hefti. Une magistrale leçon de chant très (trop ?) calculée mais toujours unique.
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