En 35 ans, Jazz à Vienne (du 26 juin au 11 juillet) s’est hissé dans le quatuor de tête des grands festivals de l’été en France. Pour le millésime 2015, la programmation de la manifestation, dirigée par Stéphane Kochoyan (également pianiste), fait le pari, une fois encore, de l’éclectisme et de l’ouverture. Avec en toile de fond la Nouvelle-Orléans et la part belle faite au funk, à l’Afrique et au Brésil, capables de drainer des milliers de spectateurs sur les gradins du Théâtre antique.
Si l’on excepte des artistes très populaires comme Caetano Veloso, Melody Gardot, The Family Stone, Maceo Parker, Sting et les Africains des Ambassadeurs, le jazz dans son essence sera très présent. Côté New Orleans, le Dirty Dozen Brass Band, Dee Dee Bridgewater, avec le N.O. Jazz Orchestra, et surtout une figure emblématique de la Cité du croissant, le chanteur/pianiste et producteur Allen Toussaint. Autres grands noms attendus : Marcus Miller, omniprésent cet été en France, le Golden Gate Quartet (pour son 80e anniversaire), des vétérans légendaires regroupés au sein du Messengers Legacy, conduit par Benny Golson (saxe-ténor, 86 ans), Chico Freeman, Avishai Cohen, George Benson et la relève représentée par Roy Hargrove, le trio britannique GoGo Penguin et le collectif new-yorkais Snarky Puppy. Sans oublier les « Frenchies », comme Didier Lockwood, Richard Galliano, Jean-Jacques Milteau et le jeune prodige du piano Thomas Enhco. Plus des musiciens à découvrir tard la nuit,comme l’organiste Cory Henry ou la chanteuse Leyla McCalla. (www.jazzavienne.com)
Depuis 36 ans, l’ombre du grand guitariste manouche plane sur le Festival Django Reinhardt (Samois-sur-Seine, du 24 au 28 juin), qui a depuis longtemps ouvert sa programmation à d’autres styles de jazz. Romane, Sylvain Luc (associé à Stefano Di Battista), Birelli Lagrène, Marian Badoi, Richard Manetti, Stochelo Rosenberg (invité de l’Amazing Keystone Big Band), ou encore James Carter (pour une création baptisée « Djangovision ») ranimeront la flamme du jazz manouche. Mais une large place sera laissée à des formes de jazz plus contemporaines : Marcus Miller, le pianiste israélien Shai Maestro, David Krakauer, Jean-Jacques Milteau, la vocaliste Indra Rios-Moore, Eric Legnini (claviers, avec les chanteuses Sandra N’Kakke et Kellylee Evans) et les duos Chano Dominguez/Nino Josele ou Andrea Motis (trompette/voix)/Joan Chamoro (contrebasse). (www.festivaldjangoreinhardt.com)
La singularité du Défense Jazz Festival (La Défense, du 27 juin au 5 juillet) tient dans le fait qu’il est entièrement gratuit. Là encore, pour la 38e édition, une programmation particulièrement ouverte à toutes les esthétiques musicales. Surtout du jazz, avec George Benson (dans un hommage à Nat King Cole), Joshua Redman et le trio The Bad Plus, Tigran Hamasyan pour les grandes soirées. Mais aussi Shai Maestro, Indra Rios-Moore, Vincent Peirani (accordéon), Nguyên Lê (guitare, pour revisiter la musique de Pink Floyd) et Samy Thiébault (saxes) pour les concerts de midi. Sans oublier le concours national, pépinière de talents de demain. (www.ladefensejazzfestival.hauts-de-seine.net)
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