Google, Facebook, Twitter, Spotify

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Publié le 01/10/2018
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Né simple moteur de recherche dans un garage, devenu vingt ans plus tard entreprise tentaculaire, Google n’en finit pas d’investir dans des domaines aussi variés que spécialisés : médecine, voiture autonome, drones, intelligence artificielle… Avec l’inauguration à Paris, il y a quelques jours, d’un centre dédié à l’IA, la France est partie prenante de cette recherche fondamentale, qui portera sur la vision par ordinateur et la santé, mais aussi sur l'environnement et l’art. Le laboratoire comptera 200 chercheurs et ingénieurs, parmi le millier de personnes employées par Google.

Facebook (qui devrait bientôt doubler les effectifs de son centre spécialisé en IA installé en France depuis 2015 pour les porter à une soixantaine de chercheurs) n’est pas en reste, puisqu’il permet maintenant, via une nouvelle fonctionnalité liée à M, l’assistant intelligent de Messenger, dopé à l’intelligence artificielle, M Translations, une traduction automatique et en temps réel des messages de l’anglais vers le français et inversement. La fonction sera bientôt étendue au portugais, à l’espagnol et à l’arabe.

Faut-il montrer en priorité les tweets les plus intéressants ou les plus récents ? Pour contenter les utilisateurs très partagés sur la question, Twitter leur donne la possibilité de revenir à l’affichage chronologique simplement en désactivant l’option « Montrez-moi les meilleurs tweets en premier ». Avec la promesse de développer un moyen plus rapide d'aller d’un affichage à l’autre, sans passer par les menus.

Les amateurs de musique seront heureux de savoir que Spotify a triplé son plafond de morceaux téléchargeables, le passant de 3 333 à 10 000… par appareil, sachant que l’utilisateur peut connecter son compte à 5 appareils différents. Un avantage consenti aux seuls détenteurs d’un abonnement Premium, évidemment. Les artistes indépendants peuvent pour leur part déposer désormais leur musique sur la plateforme de streaming musical directement et la modifier éventuellement. Ils seront rémunérés en fonction du nombre d’écoutes et recevront chaque mois un rapport détaillé sur la fréquentation.

Mostefa Brahim

Source : Le Quotidien du médecin: 9690