Un temps juré de « Rising Star », l’émission musicale de M6, Cali (Bruno Caliciuri), le chanteur engagé et enragé au caractère bien trempé, revient avec un sixième album en studio, « l’Âge d’or » (Columbia/Sony Music). Le titre emprunte (empreinte ?) à un classique de Léo Ferré, d’autres chansons à Jacques Brel, deux filiations que l’auteur-compositeur-chanteur revendique pleinement. Il évoque ainsi, outre le poète anarchiste et nihiliste Ferré avec la reprise de « l’Âge d’or », l’« Ostende » du plat pays de Jacques Brel, mais aussi la camaraderie (« Camarade »), son enfance et son passé (« C’était beau » et « Tout ce qui ne reviendra plus »), sa filiation (« Coco », en duo avec sa fille Coco Grace), l’invitation au voyage, la vie et la mort… Le tout sur fond de ballades voix et piano et de rythmes rock chaloupés débordants d’énergie. Avec en prime un brin de nostalgie. Cali sera en concert au Zénith de Paris le 27 mai (après une tournée en régions).
Il y a cinq ans, Jean Ferrat (de son vrai nom Jean Tenenbaum), mourait à 79 ans des suites d’un cancer. Fier de ses idéaux communistes mais en rupture avec le PCF, l’auteur-compositeur-interprète et mélodiste, qui avait popularisé tant de poèmes de Louis Aragon, était considéré, dans la longue histoire de la chanson française, comme une des personnalités majeures, à l’image de Georges Brassens, Léo Ferré ou encore Jacques Brel. Il avait, comme aurait dit un illustre homme politique, « une certaine idée de la France », même si elle était vue à travers son prisme idéologique. Cinq ans après, toutes les générations confondues ont voulu rendre un hommage à ce témoin de son temps, à la joie de vivre débordante en reprenant certains de ses plus grands succès dans « Des airs de liberté » (Columbia/Sony Music). On retrouve notamment Cali interprétant « La Montagne », si chère au cœur de l’artiste, Julien Doré dans « la Femme est l’avenir de l’homme », Catherine Deneuve et Benjamin Biolay en duo pour « C’est beau la vie », Patrick Fiori dans « Que serai-je sans toi » ou encore Hubert-Félix Thiéfaine évoquant « Nuit et brouillard ». Un répertoire entré dans le patrimoine français à travers de grands hymnes engagés, pour célébrer un homme qui aimait avant toute chose la vie.
Jacques Dutronc est lui aussi entré dans le patrimoine français, mais pas pour les mêmes raisons. Le beau gosse dilettante qui faisait rêver toutes les filles dans les années 1960-1970 fait aussi l’objet d’un album-hommage, intitulé « Joyeux anniversaire, M’sieur Dutronc » (Columbia/Sony Music), à quelques semaines de célébrer ses 72 printemps. Une joyeuse bande d’artistes d’horizons très divers s’est réunie en Corse pour des reprises très « opportunistes » : la jeune chanteuse Zaz, qui, avec sa gouaille et son énergie, excelle dans « Paris s’éveille », Julien Doré, qui avoue aimer les filles, Cabrel, qui se plaint qu’« On nous cache tout, on nous dit rien », Thomas Dutronc et sa guitare jazz dans « A toutes berzingue », ou encore JoeyStarr, Miossec et…. Annie Cordy en « Hôtesse de l’air ». Sans oublier le maître de maison, en duo avec Nicolas Sirkis (ex-Indochine).
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