Bien avant Elvis Presley, il y a eu… Bill Haley ! En 1954, alors que le futur King entrait dans les studios Sun à Memphis, pour y enregistrer son premier succès, Bill Haley (de son vrai nom William John Clifton Haley, 1925-1981) avait déjà vendu plus d’un million de disques. Il avait été un des premiers chanteurs blancs à mélanger country & western et rock noir, créant ainsi un style nouveau baptisé rockabilly. Son célèbre morceau, « Rock Around The Clock » avait connu un succès phénoménal, d’autant que le thème avait été repris dans la bande-son du film « Blackboard Jungle » (« Graine de violence ») de Richard Brooks en 1955 et devint le tube de l’été de cette année. À la tête de son groupe, The Comets, Bill Haley va enchaîner les tubes, comme « Shake, Rattle and Rock » ou « See You Later, Alligator ». Autant de morceaux d’une anthologie fondamentale que l’on peut retrouver dans « The Indispensable Bill Haley - 1948-1961 » (Frémeaux & Associés), pour redécouvrir un pionnier au sens premier du terme.
En 1962, Johnny Hallyday, qui n’a pas encore 20 ans, a déjà une belle carrière de chanteur derrière lui. C’est à cette époque que le jeune homme, qui commence à largement puiser (piller, plagier ?) dans le répertoire du rock’n’roll made in USA grâce à des adaptations, va devenir « l’idole des jeunes ». C’est aussi à cette époque que celui qui va devenir une icône des yé-yé et, plus tard, de la variété française, traversant toutes les époques et les générations, va investir le temple de la chanson qu’est l’Olympia. Des moments de jeunesse musicale, gravés alors par Europe n°1, que l’on peut réentendre, dans la collection « Live in Paris » (Frémeaux & Associés), avec « Johnny Hallyday - 31 oct./13 déc. 1962 ». Au programme : « Elle est terrible », « l’Idole des jeunes », « Pas cette chanson », « Retiens la nuit » ou encore « 24.000 baisers ». En route vers la gloire.
Au cœur des années 1960, Jimi Hendrix (1929-1999)n’est pas encore le guitariste solo dont le jeu stratosphérique va marquer de façon indélébile l’histoire du rock et de la guitare. Même si, à l’écouter au sein des Squires du chanteur de R&B Curtis Knight, on sent déjà un besoin impérieux de voler de ses propres ailes et des riffs instrumentaux plus qu’originaux (un peu comme John Coltrane chez Miles Davis). « You Can’t Use My Name - The RSVP/PPX Sessions » (Legacy/Sony Music) est une compilation du chanteur de Harlem dans laquelle le style hendrixien est en train d’émerger et même de s’affiner, car, parallèlement à ce travail dans un groupe de rhythm’n’blues, Jimi Hendrix conduit sa propre formation, The Blues Flame, dans les clubs de Greenwich Village, à New York. Avant d’être découvert par un certain Chas Chandler, bassiste des Animals. Mais ceci est une autre histoire...
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