SOUS-TITRÉ « l’Enterrement de mémé », sans doute pour ceux qui ne connaissent pas le sens de l’expression « Adieu Berthe », le film est la 8e collaboration de Bruno et Denis Podalydès depuis « Versailles rive gauche », en 1992, et leur 4e en tant que scénaristes. Bruno, qui a collaboré au dernier opus d’Alain Resnais, « Cœurs », a signé, entre autres réalisations, « le Mystère de la chambre jaune » et « le Parfum de la dame en noir ». Il est aussi acteur et s’offre ici le rôle désopilant d’un croque-mort pour le moins original.
Armand est magicien et pharmacien. Deux faces qui correspondent à deux femmes, sa maîtresse (Valérie Lemercier) et son épouse, également pharmacienne (Isabelle Candelier). Et un équilibre instable brutalement détruit par le décès d’une grand-mère oubliée dans une maison de retraite. Le père (Pierre Arditi) étant atteint d’Alzheimer, c’est à Armand de s’occuper de l’enterrement. S’ensuivent des scènes savoureuses, du côté de la caricature, sur les modes funéraires actuelles, avec un Michel Vuillermoz très inspiré en ordonnateur des pompes funèbres aussi tendance que sinistre.
S’il peine à renouveler la trame du vaudeville classique – le mari, la femme, la maîtresse –, même en mettant en scène avec humour des salves de textos nocturnes, le film est ainsi riche en fantaisies mortuaires. Il ne manque pas non plus de poésie, quand il évoque le destin très littérature de gare des premières amours de la grand-mère ou quand il emmène sur des chemins de traverse.
Denis Podalydès savoure le rôle qu’il a co-écrit. Valérie Lemercier et Isabelle Candelier se partagent les scènes avec bonheur tandis que Catherine Hiegel compose une méchante belle-mère très efficace et que Noémie Lvovsky joue les pleureuses avec énergie.
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