L'ex-médecin chef des sapeurs-pompiers de l'Hérault a été mis en examen jeudi pour « agression sexuelle par personne abusant de son autorité, harcèlement sexuel et outrages sexistes », après 24 heures de garde à vue, a annoncé jeudi le procureur de la République de Montpellier. Déjà suspendu par sa hiérarchie, il a été remis en liberté « sous contrôle judiciaire, avec interdiction professionnelle, interdiction d’entrer en contact avec les victimes, obligation de verser une caution et obligation de soins », a précisé Fabrice Bélargent à l'AFP.
« Plusieurs victimes ont déposé plainte contre lui pour des gestes ou propos susceptibles de recevoir ces qualifications pénales », avait indiqué jeudi le procureur, en expliquant que le mis en cause serait présenté dans la journée à un juge d'instruction « en vue de l'ouverture d'une information judiciaire ».
Des victimes de son entourage
Cet homme, dont l'identité n'a pas été dévoilée, « soit conteste les faits, soit indique que les paroles prononcées ont été sorties de leur contexte », selon le procureur.
Le médecin chef a été suspendu « à titre conservatoire » de ses fonctions au sein du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis), « le temps de la procédure judiciaire », avait indiqué mercredi ce corps des pompiers, qui compte près de 5 000 personnels professionnels et bénévoles, dont 150 médecins et 250 infirmiers.
Les victimes, au moins deux, seraient des personnes de son entourage professionnel. « Les autorités départementales, si les faits sont avérés, seront de la plus grande fermeté, même si à ce stade le Sdis 34 reste attaché au principe de la présomption d'innocence », précisait ce communiqué.
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