Mis en cause dans une affaire de pédophilie, l'ex-chirurgien de Jonzac (Charente-Maritime) est aujourd'hui visé par « 184 plaintes » de « 250 victimes potentielles », a annoncé ce lundi le procureur de La Rochelle qui a indiqué se dessaisir du volet breton du dossier au profit du parquet de Lorient.
Au total, parmi les 250 victimes identifiées, « 209 ont pu être auditionnées, plusieurs d'entre elles faisant état de souvenirs précis », stipule le communiqué du procureur Laurent Zuchowicz ajoutant que « 184 ont souhaité déposer plainte ». Parmi ces plaignants, 181 victimes « étaient mineures au moment des faits », selon le magistrat.
Incarcéré depuis mai 2017 dans le cadre d'un premier volet de ce dossier pour lequel il doit comparaître en mars 2020 devant la cour d'assises de la Charente-Maritime, l'ancien médecin, âgé de 68 ans, a exercé à Vannes, Lorient (Morbihan), Loches (Indre-et-Loire) et Jonzac (Charente-Maritime) de 1989 à 2017.
Carnets intimes
Ces premiers faits, qui ont lancé cette affaire d'une ampleur inédite en France, concernent des « viols sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité, agressions sexuelles et exhibition sexuelle » sur quatre victimes durant cette période.
Depuis la clôture de ce dossier en mars, le chirurgien était visé par une seconde procédure avec la découverte de carnets intimes découverts lors d'une perquisition à son domicile suite à sa mise en examen pour viols et agressions sexuelles sur de jeunes patients. Dans ses carnets où figuraient les noms des jeunes garçons et filles, l'ex-médecin décrivait des scènes sexuelles. Des « fantasmes », selon sa défense.
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