LA SOCIÉTÉ Qualcomm, leader des technologies de communication mobile, se lance en Europe sur le marché de la « m-health », la santé mobile. Réduction du nombre de lits hospitaliers, baisse des admissions en urgence et des réadmissions : la technologie mise au point diminuera les coûts et aidera à relever les grands défis de la santé, promet Qualcomm.
L’idée ? Faciliter le maintien à domicile de personnes atteintes de pathologies chroniques (diabète, asthme...), grâce à la gestion à distance de leurs équipements médicaux. Des hôpitaux italiens ont déjà investi dans la technologie : leur taux de réadmission a chuté de 36 %. En Angleterre, un projet pilote a permis de réduire de 14 % le nombre de lits nécessaire au suivi des maladies chroniques. Fort de ces succès, Qualcomm vise le marché français.
De retour à son domicile, le patient reste connecté à l’hôpital via un discret boîtier branché sur une prise électrique. Le boîtier collecte les données relevées par les appareils médicaux. Puis il les crypte, et les envoie à une plateforme - baptisée 2Net - basée en Hollande, pour stockage. Les données sont ensuite réexpédiées vers le client, autrement dit l’établissement de santé. Au personnel soignant et médical, alors, d’analyser les données, et d’adapter au besoin le traitement. L’hôpital paye un abonnement mensuel pour chaque « hub » (chaque boîtier) connecté.
Les équipements reliés sans fil dans le « Cloud » le sont de façon ultra-sécurisée, assure Qualcomm. La transmission des données ne requiert pas de connexion Internet au domicile. La connectivité est assurée par une carte SIM à l’intérieur du boîtier ; en France, l’opérateur retenu est Orange. Pour être suivi à distance, chaque équipement médical doit au préalable avoir intégré un logiciel. Qualcomm est en train de passer des accords avec les constructeurs d’équipements médicaux dans ce but.
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