Deux syndicats de praticiens hospitaliers réclament au gouvernement une réforme statutaire pour redonner de l'attractivité aux carrières médicales.
Pour « redonner de la dignité aux emplois médicaux », le SNPHARe mise sur la création d'un statut national de médecin remplaçant – mixte, en ville et à l'hôpital – à destination des jeunes médecins non thésés. L'adhésion se ferait sur la base du volontariat et sur une période limitée mais « comptant double pour les échelons de praticiens hospitaliers et la retraite ».
La centrale Action praticiens hôpital (APH) milite de son côté pour l'émergence de deux nouveaux statuts. Le premier : un statut unique de praticien hospitalier titulaire (fusion du temps plein, temps partiel, hospitalier ou hospitalo-universitaire) avec suppression de la période probatoire si le praticien a un an d’ancienneté dans la structure. La conférence des présidents de commissions médicales d'établissements des centres hospitaliers (CME de CH) soutient cette mesure. Le second : un statut unique de praticien contractuel, englobant les statuts actuels de praticiens attachés et assistants ainsi que tous les statuts intermédiaires.
En parallèle, les deux syndicats réclament de longue date une meilleure organisation du temps de travail clinique et non clinique (valences), une refonte de la grille tarifaire (début et fin de carrière) et une reconnaissance de la pénibilité.
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