La loi de santé prévoit de nouvelles modalités d'accès aux données de santé à compter de janvier 2019 et les médecins s'en inquiètent. La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) redoute qu'à l'avenir les praticiens ne puissent accéder qu'à des « données de type grand public, globalisées et fortement agrégées ».
« Les médecins sont les principaux fournisseurs de données de santé précises, en particulier par le codage des actes médicaux et l’analyse de leur activité, objecte le syndicat. Uniformiser l’accès à ces données de santé et le restreindre pour ses principaux fournisseurs est illogique. »
« Comment dans ces conditions pouvoir analyser finement la dispensation des soins en France ? Comment les médecins et leurs représentations régionales et nationales pourront mieux répondre aux nécessités de la population s’ils n’ont pas les données nécessaires ? », s'interroge le syndicat.
La CSMF demande que l’accès aux données de santé soit maintenu « dans des conditions au moins équivalentes, voire plus fines tout en respectant le nécessaire anonymat ».
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