Si certaines régions ont gagné en attractivité entre 2007 et 2013, d’autres en ont perdu sans que l’Ordre ne fournisse d’explication précise sur ces évolutions. Les effectifs ont crû dans les Pays de la Loire (+5,2 %), en Alsace (+4,5 %), en Rhône-Alpes (+4,2 %). Le Nord-Pas-de-Calais, la Basse-Normandie, la Bretagne, le Poitou-Charentes, l’Aquitaine, le Languedoc-Roussillon, l’Auvergne et la Franche-Comté voient également leurs effectifs progresser dans une moindre mesure.
L’Île-de-France (-4,8 %) se trouve en tête des régions qui perdent des effectifs médicaux. « Une des explications est le faible montant des consultations », sans rapport avec les charges à supporter dans cette région, précise Michel Legmann. Elle est suivie par la Champagne-Ardenne (-3,4 %) et le Centre (-2,9 %). Viennent ensuite la région PACA (à l’exception du Var dont la démographie croît encore lentement), la Haute-Normandie, la Picardie, le Centre, la Bourgogne, le Limousin et le Midi-Pyrénées. Seule la Lorraine voit ses effectifs se stabiliser depuis 2007. Les projections de l’Ordre à 2018 confirment cette tendance. L’Île-de-France, PACA et les Midi-Pyrénées devraient continuer à enregistrer une baisse de leur nombre de médecins dans les cinq prochaines années.
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