Saisie par des anciens dirigeants de France Hypophyse et de l’Institut Pasteur dans l’affaire de l’hormone de croissance, la chambre criminelle de la Cour de cassation a rendu le 7 juillet 2005 un arrêt qui fait aujourd’hui jurisprudence en matière de droit de la prescription. La Cour a en effet estimé qu’en ce qui concerne la notion de tromperie, notion fréquemment retenue pour qualifier les faits dans les affaires de santé publique, de préférence à celle d’homicide involontaire, le délit est par nature clandestin : il ne commence à se prescrire qu’au jour où il apparaît et peut être constaté dans les conditions qui permettent l’exercice de l’action publique. De ce fait, la chambre d’instruction fixe le point de départ de la prescription à la date à laquelle le résultat des investigations médicales, sur une victime décédée, a été communiqué à ses parents. Et non à la date de l’administration des hormones litigieuses.
L’arrêt de la Cour de cassation du 7 juillet 2005
Publié le 25/03/2010
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Le Quotidien du Mdecin
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 8737
Missions, consultation et diagnostic, prescription : le projet Valletoux sur la profession infirmière inquiète (déjà) les médecins
Désert médical : une commune de l’Orne passe une annonce sur Leboncoin pour trouver un généraliste
Pratique libérale : la chirurgie en cabinet, sillon à creuser
Le déconventionnement tombe à l’eau ? Les médecins corses se tournent vers les députés pour se faire entendre