Le verdict est tombé ce vendredi soir. Très attendus, les résultats de l’enquête de représentativité 2021 des organisations syndicales nationales de médecins libéraux – dans la foulée des élections professionnelles aux URPS – ont été dévoilés par la direction de la Sécurité sociale (DSS, ministère).
Lancée le 16 avril, cette enquête permettait aux syndicats de praticiens libéraux de déposer des dossiers de candidatures jusqu'au 16 mai pour acquérir leur représentativité officielle, qui détermine leur participation aux négociations conventionnelles avec l’Assurance-maladie. Six syndicats – le SML, MG France, l'UFML-Syndicat, la CSMF, la FMF et Avenir Spé-Le BLOC – avaient déposé un dossier dans les délais impartis.
Au terme de la procédure, comme on pouvait s'y attendre au regard des résultats électoraux, seuls quatre d'entre eux acquièrent la représentativité pour les médecins généralistes : MG France (36,6 % des suffrages dans ce collège), la CSMF (17,3 %), la FMF (17,2 %) et l’UFML-Syndicat (17,%1). En revanche, le SML n'est plus représentatif chez les généralistes, collège dans lequel il avait réalisé un score de 9,46 %, sous la barre des 10 %.
Chez les médecins spécialistes cette fois, sont reconnus représentatifs l’union syndicale Avenir Spé-Le BLOC (39,3 % des voix chez les spés), la CSMF (22,4 %), le SML (12 %) et l’UFML-Syndicat (16,7 %). Dans ce collège, c'est donc la FMF qui n'est plus représentative (son score aux élections avait chuté à 7,5 %).
La CSMF et l'UFML-S sont donc les deux seules centrales syndicales polycatégorielles à être désormais représentatives des médecins libéraux à la fois chez les généralistes et les spécialistes.
Monocatégoriels, MG France et Avenir Spé-Le BLOC sont reconnus et renforcés dans leur collège respectif. La FMF et le SML payent chacun le prix de leur revers électoral (en conservant leur représentativité mais dans un seul collège).
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