Cette intervention, partagée sur Twitter a fait réagir ces confrères sur les réseaux sociaux.

Le Dr Yannick Schmitt, président du syndicat des remplaçants ReAGJIR a fustigé ce type de discours. « Les remplaçants professionnels cela n’existe quasiment pas. La majorité travaille quand leurs confrères se forment, prennent des congés … sans eux il n’y aurait pas de médecins du tout à ces moments-là », estime-t-il. Et pour ce qui est de l’éthique médicale, il considère que c’est : « placer le débat sur les mauvaises bases ». « La permanence des soins, la continuité des soins sont au cœur de l’éthique des remplaçants », souligne-t-il. Quant au vieux débat de la limitation dans le temps du statut de remplaçant, pour le Dr Schmitt cette idée « a vécu » car « il n’y a pas d’intérêt d’une telle mesure ».

Pour éviter justement ce genre de propositions, ReAGJIR incite les jeunes médecins à contribuer aussi au Grand débat national, « pour donner leurs visions de la médecine, les solutions pour l'accès aux soins, loin de celles de coercition ». Surpris que la santé ne fasse pas partie du cadrage global, alors que le thème est au cœur des préoccupations, le Dr Yannick Schmitt indique que le syndicat rédigera une contribution au Grand débat.