Le statut de collaborateur s’impose doucement dans le paysage libéral

Publié le 05/06/2014

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En 2013, 742 médecins se sont inscrits en libéral exclusif, toutes spécialités confondues, à l’Ordre : âge moyen, 35,5 ans, sexe féminin pour 58% d’entre eux. Selon l’Ordre, "64% des femmes envisagent de travailler à temps plein, tandis que 83% des hommes ont déclaré vouloir travailler à temps plein". L’exercice en cabinet individuel reste un choix d’exercice pour 34% de ces nouveaux installés. Une proportion à peu près équivalente (33%) a au contraire opté pour un groupe mono-disciplinaire. En revanche, si l’Ordre estime qu’à ce jour encore "l’exercice en maison médicale pluridisciplinaire ou pluri-professionnel reste marginal", les statuts de type collaborateur libéral séduisent visiblement les jeunes : 22% étaient dans ce cas lors de leur inscription en 2013. Malgré ou peut-être à cause de cela, on retiendra aussi, que la campagne ne rebute pas tout le monde : un jeune médecin sur cinq (19%) choisit en effet une commune rurale de moins de 2000 habitants.

Cet Atlas 2014 confirme aussi que seule une petite proportion de nouveaux inscrits se destine d’emblée à l’exercice libéral : seuls 10% des nouveaux inscrits (20% des généralistes) au 1er janvier 2014 sont en libéral. Heureusement, ça évoluera un peu par la suite. Deux ans après, 14,9% des jeunes inscrits de 2012 exerçaient en ville. Mais le libéral devrait encore gagner du terrain par la suite, puisque près du tiers (31%) de ceux qui se sont présentés à l’Ordre en 2007, sont devenus des libéraux exclusifs, sept ans après, en 2014. A noter qu’on s’installe plus volontiers d’emblée en libéral en Corse, Poitou-Charentes et Aquitaine et à l’opposé moins volontiers en Franche-Comté, Limousin et en Ile-de-France. Paris (4%) et le Val-de-Marne (3,4%) recensant avec le Calvados (2,2%) la plus faible propiortion de médecins s’installant du premier coup en libéral.