Depuis quelques années les médecins allemands subissent, tout comme de simples ouvriers, une crise de salaire. L’an dernier on a publié une statistique établissant que le tiers presque des médecins berlinois ne gagnent pas leur existence. Il faut croire que la situation n’est pas meilleure en province. Voici, en effet, la circulaire collective que les docteurs de Friedrichsthal-Bildstock viennent d’adresser aux habitants de leur arrondissement :
« Dans le but de sauvegarder leurs intérêts vitaux, les médecins soussignés ont décidé d’un commun accord :
1° De se communiquer réciproquement, à partir du 1er janvier 1904, les noms de toutes les personnes qui ne remplissent pas leurs obligations vis-à-vis de leur médecin, conformément à leur situation de fortune ;
2° De refuser le secours de leur art, à moins que la loi ne les y oblige, à ces personnes, même en cas de promesse d’honoraires.
Une longue expérience nous force à cette action en commun qui ne constitue, en somme, qu’une légitime défense. »
À quand la grève des docteurs allemands ?
(Le Gaulois, 1904)
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