« Je suis en marche depuis la première heure ! » C'est donc tout naturellement que Philippe Chalumeau, généraliste de 53 ans, a été investi par La République en Marche pour se présenter dans la 1re circonscription d'Indre-et-Loire.
Aussitôt arrivé, déjà intégré
Avant d'entrer à l'Assemblée, il était responsable du comité En Marche dans son département. Position qui lui vaut aujourd'hui un statut différent de celui de ses collègues nouvellement élus de la majorité. « Le fait de connaître beaucoup de monde ça aide, ça donne une crédibilité autre », reconnait-il avant d'insister sur le fonctionnement « très horizontal du groupe ». Sa position l'a aidé à s'intégrer mais en aucun cas il n'en tire une autorité particulière, dit-il.
Ce n'est pas non plus son statut de médecin qui lui a permis de se faire une place au Palais Bourbon : « ce n'est pas un vecteur de rapprochement ». D'ailleurs, contrairement à nombre de confrères qui siègent à l'Assemblée, Philippe Chalumeau n'a pas choisi la Commission des affaires sociales. Il lui a préféré celle de la défense nationale et des forces armées par « envie de faire autre chose ». Installé comme généraliste à Chambray-lès-Tours depuis 1995, il voulait changer d'air et travailler sur d'autres sujets. En ce moment, il travaille beaucoup sur la défense européenne et les relations franco-allemandes. En commission, Philippe Chalumeau est en quelque sorte le chef du groupe En Marche. « Je suis le whip du groupe », c’est-à-dire qu'il est chargé d'animer et d'organiser le travail de ses collègues de la majorité.
« Rester dans le réel »
Mais le député reste médecin. « Je continuerai à pratiquer car c'est mon métier avant tout ». Une volonté qu'il justifie également par la nécessité de « rester dans le réel et continuer à se former ». Encore trop tôt pour tirer des plans sur la comète. Pour l'instant, il ne connaît pas encore son emploi du temps : « j'espère pouvoir me garder une demi-journée de cabinet par semaine mais en ce moment, on est beaucoup à l'Assemblée à cause de la session extraordinaire », expliquait-il, avant que celle-ci ne s'achève début août.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique