L'ex-urgentiste Nicolas Bonnemaison, condamné par la Cour d'assises d'Angers à deux ans de prison avec sursis pour avoir délibérément donné la mort à une patiente, renonce à un pourvoi en cassation contre cette décision. "Nicolas Bonnemaison a décidé de ne pas former de pourvoi en cassation contre l'arrêt pénal de la Cour d'appel d'Angers du 24 octobre 2015", ont indiqué ses avocats, Mes Benoît Ducos-Ader et Arnaud Dupin. En revanche, Nicolas Bonnemaison forme un pourvoi en cassation contre l'arrêt civil de la Cour d'assises d'Angers qui l'a condamné à payer la somme de 30.000 euros de dommages et intérêts au fils et à la belle-fille de Françoise Iramuno, ont ajouté ces avocats.
Parallèlement, l'ex-urgentiste a décidé de saisir la Chambre disciplinaire de l'Ordre des médecins d'une demande de révision de la décision de radiation prise à son encontre le 15 avril 2014. Le praticien avait été radié à cette date par la Chambre disciplinaire de l'Ordre des médecins, une décision devenue formelle le 1er juillet 2014, soit sept jours après son acquittement à Pau. Cette décision avait été confirmée le 30 décembre 2014 par le Conseil d'Etat. Un recours est toujours pendant devant le Cour européenne des droits de l'Homme. Nicolas Bonnemaison, conformément à la procédure, est en droit de demander le réexamen de la décision de sa radiation car, selon ses avocats, "après le verdict en appel, il y a des faits nouveaux": "Les faits nouveaux sont son acquittement de la totalité des faits en première instance à Pau ainsi que son acquittement à Angers concernant le cas d'une patiente pour laquelle il avait utilisé du norcuron" (curare), a précisé à l'AFP Me Ducos-Ader.
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