Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné jeudi le bombardement la veille de l'hôpital Al-Quds à Alep (Syrie) qui a fait au moins 20 morts, jugeant "inexcusables" de telles attaques contre les civils. "Il faut que justice soit faite pour ces crimes", a-t-il ajouté dans un communiqué.
A Alep, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme(OSDH) a confirmé que les raids avaient été conduits par "des avions du régime" de Damas. Parmi les victimes, cinq membres d'une même famille, parmi lesquels deux enfants, des patients de cet hôpital soutenu par MSF, généralement âgés et atteints de maladies chroniques, un dentiste et l'unique pédiatre des quartiers est d'Alep, contrôlés par les rebelles. MSF, a condamné cet acte "révoltant ayant encore visé un centre de santé en Syrie". Cet établissement était "le principal centre pédiatrique de la région", a précisé l'ONG.
Vendredi, c'est une clinique du même secteur qui a été à son tour bombardé. Plusieurs personnes, dont un infirmier, ont été blessées dans un raid aérien, endommageant sévèrement le bâtiment. La clinique touchée se situe à Marjé, un quartier de l'est de la deuxième ville de Syrie, et dispensait des services médicaux depuis cinq ans.
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