[VIDEO] « La dernière chance de sauver la médecine libérale » : trois praticiens grévistes se confient

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Publié le 13/10/2023

Crédit photo : Aude frapin

Alors que la médecine libérale est en partie à l'arrêt ce vendredi 13 octobre, à la suite d'un appel à la mobilisation de l'ensemble des syndicats de médecins libéraux, le Quotidien a donné la parole à trois médecins en grève. Qu'ils soient encore internes ou installés depuis plusieurs années, tous s'accordent sur un point : la nécessite d'une reprise rapide des négociations conventionnelles et un abandon de la PPL Valletoux en l'état. 

Dr Thomas Pinto, généraliste à Livry-Gargan : « Il faut un choc d'attractivité  »

En grève, le Dr Thomas Pinto, médecin généraliste à Livry-Gargan (93) et vice-président Jeunes Universitaires au syndicat ReAGJIR, exhorte les pouvoirs publics à mettre en place de vraies mesures incitatives à l'installation. « Il faut absolument un choc d'attractivité pour lutter contre les déserts médicaux. Aujourd'hui, les mesures prises sont largement insuffisantes compte tenu de la gravité de la situation ».

Dr Isabelle Leroy, généraliste à Brie-Comte-Robert  : « La sensation d'étouffer »

En grève ce vendredi (et ces quinze prochains jours !), la Dr Isabelle Leroy, généraliste à Brie-Comte-Robert (77), voit dans cette grève la « dernière chance de sauver la médecine libérale ». « Les mesures coercitives de la PPL Valletoux me donnent la sensation d'étouffer, de perdre ma liberté », se désole-t-elle. La praticienne souhaite renégocier au plus vite la convention médicale dans le cadre de vraies négociations.

Jonathan Moisson, interne en médecine d'urgence : « Peur pour notre avenir »

Interne en médecine d'urgence en neuvième année à Paris, Jonathan Moisson, également vice-président en charge de la communication à l'Isni (Intersyndicale des internes), est en grève pour défendre la médecine libérale et dénoncer la dégradation des conditions de travail des internes. « Nous sommes constamment méprisés, notre temps de travail n'est jamais respecté ! Nous avons peur pour notre avenir »


Source : lequotidiendumedecin.fr