Les virologues doivent plus communiquer à destination des généralistes

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Publié le 04/02/2019
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En septembre 2016, la Société française de médecine générale (SFMG) publiait une étude dans laquelle il apparaissait que 10 % des 1 069 praticiens interrogés avaient des réticences vis-à-vis des vaccins. Alors qu'un sur quatre déclarait ne pas insister lorsqu'un patient hésitait à ne pas se faire vacciner, ce chiffre baissait à un sur deux pour la vaccination anti-HPV car un généraliste sur trois avouait ne pas être convaincu de son utilité. Déclarant sa crainte de voir « une sorte de défiance se mettre en place au sein de la communauté des généralistes », la Dr Hélène Péré estime qu' « il est du devoir et de la responsabilité de la communauté médicale concernée de près par ces pathologies liées à HPV (virologues, gynécologues, infectiologues, anatomocytopathologistes…) de communiquer plus en direction des médecins » afin d'éviter que « le premier rempart de la santé publique, le médecin généraliste, ne soit plus convaincu par la vaccination ».

Benoît Thelliez

Source : Le Quotidien du médecin: 9721