Gabegie administrative, temps médical : le Pr Philippe Juvin brocarde les codages « risibles » de la Sécu

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Publié le 10/09/2024
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Dans une courte vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le Pr Philippe Juvin, dont le nom est évoqué pour prendre le maroquin de la santé dans le prochain gouvernement, ironise sur les paperasseries inutiles qui font perdre du temps aux soignants.

Crédit photo : TARDIVON JC/SIPA

Habitué des réseaux sociaux depuis la crise sanitaire, le Pr Philippe Juvin, anesthésiste et patron des Républicains (LR) dans les Hauts-de-Seine, s’est mis une nouvelle fois en scène pour dénoncer les charges administratives qui font perdre du temps à lui-même et à ses confrères. Dans une courte vidéo, le chef des urgences de l’Hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP) explique sur un ton pince-sans-rire que les médecins comme les soignants « passent beaucoup de temps devant l’ordinateur au lieu du patient ». « Nous devons remplir tout un tas de paperasses inutiles », déplore le député des Hauts-de-Seine, qui s’empresse d’illustrer ses propos en prenant l’exemple du codage du diagnostic d’une chute.

Une centaine d’items pour un diagnostic

Celui qui est présenté comme le possible successeur de Frédéric Valletoux tourne sa caméra vers l’écran où apparaît soudain une longue liste d’items. « Il y a une telle précision que cela devient presque risible. La chute dans un escalier […] en se reposant, en dormant, en mangeant, ce n’est pas la même chose que la chute dans un escalier […] dans un local industriel, sur une route ou dans un établissement collectif ou en participant à un jeu et des activités de loisir. C’est [parmi une] centaine d’items que je dois choisir à la main, tout seul, comme un grand [le bon code, NDLR]. Ça me prend énormément de temps, un temps très précieux que je pourrais utiliser avec le patient ».

« Faciliter le travail des soignants, faciliter le travail des médecins, baisser les charges administratives, c’est un objectif absolument majeur », conclut-il dans une envolée pour le moins politique. Tout à fait bienvenue par les temps qui courent.


Source : lequotidiendumedecin.fr