La consultation complexe de déconfinement à 46 euros prolongée jusqu'au 15 septembre

Par

Publié le 24/08/2020

Pendant le confinement, de nombreux patients ont déserté les cabinets de médecine générale et la reprise des suivis pour les patients en rupture de soins pendant cette période est toujours d'actualité. Ainsi, l'Assurance maladie a, à la demande de certains syndicats de médecins libéraux, prolongé la consultation complexe de reprise des suivis post-confinement (code PCV, coter CCX) à 46 euros, en vigueur depuis la fin du mois de mai, jusqu'au 15 septembre.

Cette consultation de bilan et de suivi prise en charge à 100 % par l'Assurance maladie, devait s'arrêter à la fin du mois de juin et avait été une première fois reconduite jusqu'au 31 juillet. Elle s'adresse aux patients à risque dont la liste a été établie par le Haut conseil de la santé publique (HCSP)* et aux patients en ALD qui n'ont pu être suivis en consultation pendant la période de confinement, du 17 mars au 11 mai dernier. Selon le ministère de la Santé, cet acte a pour but d'« évaluer les impacts du confinement sur la santé de ces patients et de s’assurer de la continuité des soins » et doit permettre également de « conseiller les personnes, en fonction de leurs fragilités et pathologies, sur les mesures de protection à adopter dans le cadre du déconfinement ».

La Fédération des médecins de France (FMF), qui militait pour une prolongation de cet acte, a salué cette nouvelle, confirmée par l'Assurance maladie au Généraliste. « Notre travail de bilan, de suivi et de coordination le vaut bien », s'est félicité le syndicat fin juillet dans l'une de ses communications.

*Le Haut conseil de la santé publique a précisé la liste dans son avis du 31 mars 2020 actualisé au 20 avril : personnes âgées de plus de 65 ans ; personnes concernées par des affections comme les antécédents cardiovasculaires, le diabète, une pathologie chronique respiratoire, une insuffisance rénale chronique dialysée, un cancer évolutif sous traitement, une obésité, une immunodépression et femmes enceintes au troisième trimestre de la grossesse.