Camille
Bonjour,
Je suis médecin généraliste actuellement en poste dans le service de médecine pénitentiaire relié au CHU de Marseille en tant que contractuel en CDD. Pour le moment à 40%, je voudrais passer en 100 % en janvier. Nous rencontrons de grandes difficultés de recrutement et faisons appel à 3 médecins FFI pour combler le manque de recrutement. Je voudrais passer mon concours PH et j’ai eu vent de la prime PECH [prime d'engagement dans la carrière hospitalière] dont les conditions d’obtention sont floues. Le besoin de ressources médicales est bien présent mais la DRH me dit que uniquement les psychiatres, radio et réanimateurs peuvent y prétendre.
Je suis médecin généraliste actuellement en poste dans le service de médecine pénitentiaire relié au CHU de Marseille en tant que contractuel en CDD. Pour le moment à 40%, je voudrais passer en 100 % en janvier. Nous rencontrons de grandes difficultés de recrutement et faisons appel à 3 médecins FFI pour combler le manque de recrutement. Je voudrais passer mon concours PH et j’ai eu vent de la prime PECH [prime d'engagement dans la carrière hospitalière] dont les conditions d’obtention sont floues. Le besoin de ressources médicales est bien présent mais la DRH me dit que uniquement les psychiatres, radio et réanimateurs peuvent y prétendre.
Maître Maud Geneste
Cher Docteur,
L’Arrêté du 14 mars 2017 prévoit deux types de prime d’engagement de carrière hospitalière, éventuellement cumulables, pour les assistants et les praticiens temps partiel recrutés dans certaines spécialités fixées par le Centre National de Gestion :
- La première, qui concerne l’échelon national, vise les jeunes diplômés en radiologie, en psychiatrie et en anesthésie-réanimation, qui après leur titularisation comme praticien hospitalier, s’engagent à demeurer pendant trois ans en poste au sein d’un établissement public. Cette prime s’élève à 10 000 euros. Les spécialités concernées ont la particularité de présenter un taux de vacance de 20 % et un nombre de postes libres largement supérieur à 250. D’autres disciplines pourraient être concernées dans l’avenir.
- La seconde prime qui vise l’échelon local est perçue par un praticien s’engageant pendant trois ans dans un établissement dont la spécialité « est ou risque d’être insuffisante » dans l’hôpital « au sein duquel il exerce », telle la gynécologie. La pénurie dans la spécialité doit avoir été reconnue au niveau de la région ou au niveau de l’établissement.
Bien à vous
L’Arrêté du 14 mars 2017 prévoit deux types de prime d’engagement de carrière hospitalière, éventuellement cumulables, pour les assistants et les praticiens temps partiel recrutés dans certaines spécialités fixées par le Centre National de Gestion :
- La première, qui concerne l’échelon national, vise les jeunes diplômés en radiologie, en psychiatrie et en anesthésie-réanimation, qui après leur titularisation comme praticien hospitalier, s’engagent à demeurer pendant trois ans en poste au sein d’un établissement public. Cette prime s’élève à 10 000 euros. Les spécialités concernées ont la particularité de présenter un taux de vacance de 20 % et un nombre de postes libres largement supérieur à 250. D’autres disciplines pourraient être concernées dans l’avenir.
- La seconde prime qui vise l’échelon local est perçue par un praticien s’engageant pendant trois ans dans un établissement dont la spécialité « est ou risque d’être insuffisante » dans l’hôpital « au sein duquel il exerce », telle la gynécologie. La pénurie dans la spécialité doit avoir été reconnue au niveau de la région ou au niveau de l’établissement.
Bien à vous
Me Maud Geneste - Avocat
🏠 1, rue Saint Firmin, 34000 Montpellier
⌨ https://www.ah-avocats.fr
✉ m.geneste@ah-avocats.fr
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