En milieu de journée, cette grève semblait plus suivie dans le secteur public, où la profession est majoritaire, que dans le privé. Contacté par le « Quotidien », le Syndicat national des médecins anesthésistes de France (SNARF, médecins libéraux) indique avoir eu « peu de remontées » d'éventuelles perturbations dans les blocs opératoires.

Tâches multiples

Ce mardi 18 mai, ce sont les techniciens de laboratoire de biologie médicale qui exerceront leur droit de grève, appelés par la CGT-Santé pour le secteur public et la CGT-Chimie pour le privé. La CFDT ainsi que l'Association française des techniciens de laboratoire médical (AFTLM) se sont également jointes à cet appel.

Ils réclament notamment des hausses de salaires à « 1,8 SMIC en début de carrière et 3,6 SMIC en fin de carrière », demandent à bénéficier des mêmes acquis du Ségur de la santé que les paramédicaux et une réingénierie de leur diplôme, rappelant les tâches de plus en plus nombreuses qui leur incombent depuis le début de la crise sanitaire (réalisation de tests RT-PCR, séquençages, bilans en urgence des patients Covid etc.).

Le mouvement sera également soutenu par le Syndicat national des biologistes hospitaliers (SNBH). « Les techniciens des laboratoires se sont engagés dans la traque au virus SARS-CoV-2 depuis le début de la pandémie, tout en continuant à réaliser les examens de biologie médicale des autres patients, souvent sans renfort supplémentaire, rappelle le SNBH. Sans eux rien de possible, ce sont des acteurs essentiels de la lutte contre la crise ! »