L’ACCORD-CADRE redéfinissant les conditions d’exercice médical à l’hôpital a fait l’objet d’une première séance de signature le 23 décembre en présence de cinq organisations syndicales (CMH, SNAM-HP, ISNIH, ISNAR, ISNCCA). Le document, sur une dizaine de pages, pose de grands principes : contractualisation collective et individuelle, mise en place d’un intéressement, préparation d’un décret élargissant l’assiette de cotisation IRCANTEC, etc. Des discussions ultérieures doivent préciser les détails.
Le ministère de la Santé cherche à élargir le nombre de signataires de cet accord-cadre, et organise aujourd’hui une nouvelle séance de signature. Colère de la nouvelle intersyndicale Avenir hospitalier, qui n’est pas conviée alors qu’elle a réalisé une percée aux dernières élections des PH. L’intersyndicale s’est fendue d’un courrier à Nicolas Sarkozy, François Fillon et Xavier Bertrand pour dénoncer ce qui apparaît à ses yeux comme un « déni de démocratie ». « Nos électeurs se sentent bafoués », écrit Nicole Smolski, la présidente d’Avenir hospitalier.
Interrogé, le ministère de la Santé justifie l’absence d’Avenir hospitalier par le fait que l’organisation est nouvelle dans le paysage syndical à l’hôpital. Les règles définissant la représentativité des syndicats de PH seront arrêtées fin janvier, précisent les services de Xavier Bertrand. Pourquoi, dans ce cas, ne pas avoir attendu quelques jours pour organiser le tour de table, questionne Nicole Smolski. « Est-ce qu’on dérange ? Y a-t-il des choses écrites dans cet accord-cadre que le ministère ne veut pas que l’on voie ? On finit par être parano !, tempête la syndicaliste. On ne tient pas à être sur la photo, mais on veut participer aux discussions qui suivront, or seuls les signataires de l’accord-cadre le pourront ». ?Avenir hospitalier appelle les PH à un mouvement national début février pour protester contre «?le mépris des praticiens à l’hôpital?».
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