L’État français a investi 2,4 milliards d’euros dans le secteur de la santé via le programme « investissements d’avenir ». Ces fonds ont notamment permis le lancement de six instituts hospitalo-universitaires. Sélectionnés en 2011, ces « IHU » ont vocation à devenir des pôles d’excellence associant recherche, soins et formation sur un même site.
Placé sous l’autorité de Matignon, le commissariat général à l’investissement, qui pilote les investissements d’avenir, dresse un bilan positif des IHU. Il note avec satisfaction l’augmentation « significative » du nombre de publications scientifiques, et l’accélération des projets de recherche fondamentale et clinique. Les IHU ont permis la création de start-up, et leur renommée est telle qu’elle devrait prochainement déboucher « sur le recrutement de chercheurs de renommée mondiale ». L’IHU marseillais, à titre d’exemple, est spécialisé dans les maladies infectieuses ; l’IHU strasbourgeois, est expert sur la chirurgie mini-invasive ; l’IHU bordelais, sur la rythmologie et la modélisation cardiaque.
Les investissements d’avenir soutiennent également les biotechnologies. L’État finance des projets relatifs à la nanomédecine, à la bioinformatique, aux bioressources (sélection de variétés végétales à haute valeur nutritionnelle ou associées à un bénéfice pour la santé), aux équipements de pointe, aux cohortes et aux démonstrateurs préindustriels.
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