L’Agence régionale de santé (ARS) de Basse-Normandie a autorisé l’ouverture de cinq postes de clinicien au CHU de Caen, en anesthésie réanimation. D’autres régions n’en ont ouvert aucun. Les problèmes démographiques aigus en Basse-Normandie, conjugués à la surabondance des plateaux techniques, conduisent les anesthésistes réanimateurs à privilégier les petites structures. L’ARS a voulu donner un coup de pouce au CHU, où la charge de travail est très lourde. Seul un des cinq postes est pourvu, mais l’Agence table sur une montée en charge progressive. « Il ne s’agit pas de remplacer des PH par des cliniciens », prend soin de préciser le Dr Jean-Pierre Danin, conseiller médical à l’ARS de Basse-Normandie. Car, rappelle-t-il, ne devient pas clinicien qui veut : « Il y a une sélection sévère, de fortes contraintes. Le CHU cherche des quadragénaires polyvalents et mobiles. L’ARS est contente que le CHU recrute intelligemment ». Quid du risque de jalousie au sein de l’équipe ? « Il n’y en a pas tant, minimise le représentant de l’ARS. Le clinicien est très bien payé, mais il vient renforcer une équipe en souffrance ». Deux hôpitaux périphériques se montrent intéressés par le recrutement de cliniciens. Le conseiller de l’Agence de Basse-Normandie parle de « bonne évolution, à multiplier, mais pas n’importe comment ».
Un recrutement « intelligent », selon l’ARS
Publié le 13/03/2012
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D. CH.
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9097
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