La confection du PLFSS 2015 approche. Le comité pour le développement durable en santé (C2DS) demande au gouvernement de réserver 1 % de l’enveloppe des MIGAC (missions d’intérêt général et aides à la contractualisation) aux actions de développement durable dans le secteur hospitalier. Il peut s’agir d’actions visant à limiter les gaz à effet de serre, l’exposition aux ondes électromagnétiques, la consommation énergétique ou encore l’exposition aux perturbateurs endocriniens, énumère le C2DS.
Soigner génère des déchets (énergétiques, alimentaires, médicamenteux...) nocifs pour la santé. Or soigner, c’est d’abord ne pas nuire, pose le serment d’Hippocrate. À ce titre, le secteur de la santé devrait donner l’exemple, et être moteur dans le secteur du développement durable, considère le C2DS, qui œuvre depuis plusieurs années pour sensibiliser la société à cette question.
Le C2DS est une association à but non lucratif qui regroupe plus de 400 établissements sanitaires et médico-sociaux. Cet organisme souhaite la généralisation de la certification EMAS (eco-management and audit scheme), qu’ont testée une quinzaine d’établissements de santé français l’an passé, afin de réduire l’impact sanitaire et écologique des activités médicales.
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