› Aucun traitement ne permet actuellement de restaurer une vision perdue ; aussi l'enjeu est de diagnostiquer la maladie au stade précoce. Le médecin généraliste peut informer et alerter ses patients à risque (âge supérieur à 50 ans et/ou antécédents familiaux), et conseiller à titre systématique une consultation chez un ophtalmologiste à 55 ans puis tous les cinq ans. Il est prouvé que le fait d'être averti de ce qu'est la DMLA augmente la probabilité que les personnes se soumettent à un examen ophtalmologique. Les septuagénaires actuellement sont très actifs, le restent, préserver au mieux leur vision est fondamental.
› Même à un stade avancé, il est fréquent qu’un patient ne décèle pas ou mésestime longtemps ses symptômes, les considérant comme liés à un banal vieillissement. Une pathologie maculaire doit être recherchée en urgence chez tout sujet de plus de
50 ans devant l’apparition ou l’aggravation récente de l’un des symptômes suivants : baisse d’acuité visuelle, métamorphopsies (perception déformée des lignes droites et des images, bien identifiées grace à la grille d’Amsler), un ou plusieurs scotomes (tache sombre perçue par le patient), diminution de la perception des contrastes, gêne en vision nocturne. L’examen ophtalmologique indispensable permet de détecter une DMLA exsudative qui peut causer, en un laps de temps de quelques semaines seulement, une détérioration rapide de la vue aboutissant à la cécité.
› Annoncer à un patient une DMLA, c’est annoncer un bouleversement dans sa vie dont il est difficile de se représenter l’importance. Les patients doivent être avertis par le spécialiste de leur dégénérescence maculaire et informés de leur pronostic visuel, du risque d’atteinte du deuxième œil et du risque de passage d’une DMLA atrophique à une DMLA exsudative.
Cas clinique
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