Une pathologie ORL est souvent associée à l’asthme. La règle est de rechercher et traiter systématiquement la rhinite allergique, la polypose naso-sinusienne et toute sinusite chez un patient asthmatique (7). Le contrôle de l’exposition aux allergènes est préconisé. L’immunothérapie spécifique vis-à-vis des acariens ou des pollens est efficace sur les symptômes d’asthme quand elle est réalisée par voie sous-cutanée (5,8).
Malgré des résultats controversés sur l’impact du traitement d’un reflux gastro-œsophagien, le GINA conseille la prise en charge d’un reflux symptomatique à l’aide de mesure hygiéno-diététiques ou médicamenteuses (7). Les AINS ont été reconnus comme responsables de décès chez certains asthmatiques qui présentaient une intolérance. Ils doivent être évités (7). Les bêtabloquants, même cardiosélectifs, exposent l’asthmatique à un risque d’asthme fatal (7,8). L’obésité est un facteur de risque d’AAG (8). La perte de poids s’accompagne d’une diminution du nombre d’exacerbations (7,8). Le tabagisme est responsable chez l’asthmatique d’exacerbations plus fréquentes et sévères (7). L’arrêt du tabac permet une réduction massive des coûts liés aux exacerbations d’asthme (8).
Cas clinique
Le prurigo nodulaire
Étude et pratique
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Mise au point
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