Choix du pansement
► Les indications sont fondées sur les propriétés physico-chimiques évaluées in vitro (notamment capacité d’absorption), le coût, le stade de la plaie, l’état de la peau péri-lésionnelle, et sur les études disponibles.
► Les pansements modernes permettent d'assurer les différentes phases de la cicatrisation de façon optimale car leur utilisation est plus facile pour le soignant, plus confortable pour le patient, permet d’espacer les soins et probablement de diminuer le coût de la prise en charge.
► Le choix du pansement dépend du stade de la plaie (bourgeonnement, détersion, etc.) plutôt que de son étiologie. Après une recherche bibliographique complète et un consensus formalisé d’experts, l’HAS a identifié les indications des pansements sur les plaies aiguës et chroniques (tableau 1). Cependant, très peu d’études ont testé des stratégies de soins locaux, en faisant alterner différents pansements selon le stade de la plaie. Ces derniers sont donc utilisés dans des indications plus larges que celles qui ont pu être identifiées par les études (tableaux 2-3). Enfin, il n’y a aucun intérêt à superposer les pansements : cela augmente le coût sans aucun bénéfice médical.
► Un lavage à l’eau et au savon ou au sérum physiologique des plaies est recommandé et les antibiotiques systémiques sont réservés aux plaies cliniquement infectées, non pour les plaies colonisées. Les antiseptiques freinent la cicatrisation et occasionnent des dermites irritatives, ainsi que des eczémas de contact sur la peau péri-ulcéreuse.
► Les nouveaux pansements sont bien tolérés et peu allérgisants. Il s’agit le plus souvent de réactions d’irritation aux adhésifs plutôt que de réelles sensibilisations à la colophane des adhésifs ou au polyéthylène glycol des hydrogels.
Modalités de prise en charge
Les pansements ne sont pas des médicaments mais des dispositifs médicaux. Il n'y a donc pas d'AMM mais une conformité à la législation européenne ou "norme CE". Ils sont quasiment tous remboursés de 65 % à 100 % du prix. Leur remboursement est basé sur le LPPR qui est un prix attribué par le ministère.



► Les indications sont fondées sur les propriétés physico-chimiques évaluées in vitro (notamment capacité d’absorption), le coût, le stade de la plaie, l’état de la peau péri-lésionnelle, et sur les études disponibles.
► Les pansements modernes permettent d'assurer les différentes phases de la cicatrisation de façon optimale car leur utilisation est plus facile pour le soignant, plus confortable pour le patient, permet d’espacer les soins et probablement de diminuer le coût de la prise en charge.
► Le choix du pansement dépend du stade de la plaie (bourgeonnement, détersion, etc.) plutôt que de son étiologie. Après une recherche bibliographique complète et un consensus formalisé d’experts, l’HAS a identifié les indications des pansements sur les plaies aiguës et chroniques (tableau 1). Cependant, très peu d’études ont testé des stratégies de soins locaux, en faisant alterner différents pansements selon le stade de la plaie. Ces derniers sont donc utilisés dans des indications plus larges que celles qui ont pu être identifiées par les études (tableaux 2-3). Enfin, il n’y a aucun intérêt à superposer les pansements : cela augmente le coût sans aucun bénéfice médical.
► Un lavage à l’eau et au savon ou au sérum physiologique des plaies est recommandé et les antibiotiques systémiques sont réservés aux plaies cliniquement infectées, non pour les plaies colonisées. Les antiseptiques freinent la cicatrisation et occasionnent des dermites irritatives, ainsi que des eczémas de contact sur la peau péri-ulcéreuse.
► Les nouveaux pansements sont bien tolérés et peu allérgisants. Il s’agit le plus souvent de réactions d’irritation aux adhésifs plutôt que de réelles sensibilisations à la colophane des adhésifs ou au polyéthylène glycol des hydrogels.
Modalités de prise en charge
Les pansements ne sont pas des médicaments mais des dispositifs médicaux. Il n'y a donc pas d'AMM mais une conformité à la législation européenne ou "norme CE". Ils sont quasiment tous remboursés de 65 % à 100 % du prix. Leur remboursement est basé sur le LPPR qui est un prix attribué par le ministère.



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