› 34 patients atteints de toux chronique et adressés en pneumologie au CHU de Saint-Étienne ont été sélectionnés pour participer à l'étude MANOTOUX, visant à déterminer l’intérêt de la mesure du NO exhalé comme facteur prédictif d’une réponse aux corticoïdes inhalés. Le NO est en effet un bon marqueur de l'inflammation bronchique et son taux est bien corrélé à celui des polynucléaires éosinophiles dans les voies aériennes. Ces patients ont accepté de remplir un questionnaire portant sur la prise en charge dont ils avaient bénéficié en médecine générale avant leur arrivée en consultation spécialisée (1). L'échantillon est composé d'une majorité de femmes, non fumeuses, âgées de 53 ans en moyenne. Plus de la moitié a une toux ancienne (› 6 mois).
› La plupart des patients ont reçu un traitement dès la première consultation, principalement des antitussifs, des corticoïdes, puis des bronchodilatateurs.
› Une radiographie pulmonaire a été réalisée dans 88 % des cas, les autres examens complémentaires réalisés tout au long de la prise en charge étant l'exploration fonctionnelle respiratoire (EFR ; 44 %), le scanner thoracique (26,5 %), la gastroscopie (26,5 %), la radiographie des sinus (23,5 %), le scanner des sinus (12 %) et la fibroscopie bronchique (9 %). Les premiers spécialistes à être consultés étaient les pneumologues (79,5 % des cas) et les ORL (64,5 %), suivis de près par les gastro-entérologues (23,5 %), les allergologues (20,5 %) et les cardiologues (17,5 %).
› La principale attente des médecins généralistes, contactés par téléphone pour exprimer leurs besoins, était de disposer d'un algorithme étiologique simple.
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