- Les antécédents familiaux du premier degré constituent un facteur de risque bien identifié de LCH, sans doute par l'intermédiaire d'anomalies génétiques intervenant
soit sur le collagène, à l’origine d’une hyperlaxité articulaire, soit sur le morphotype cotyloïdien.
- La présentation par le siège, même tardive, met la hanche fœtale en posture luxante, celle-ci étant accentuée en fin de grossesse par la pression de la paroi utérine. Après l’accouchement, la levée des contraintes obstétricales permet souvent un remodelage spontané, une stabilisation de la hanche et la guérison. Une hanche initialement luxée et réductible peut ainsi spontanément passer au stade luxable, puis au stade sub-luxable, avant d’être complètement stable dans les premiers mois de la vie.
- La présence de certaines anomalies orthopédiques est le troisième facteur de risque reconnu de LCH, notamment l'existence d'un syndrome postural. Lui aussi résulte des contraintes mécaniques subies in utero et se traduit par un torticolis congénital, un genu recurvatum ou une déformation des pieds.
- Certains auteurs proposent d'inclure le sexe féminin, qui peut représenter jusqu’à 90 % des cas de LCH de diagnostic tardif, dans la liste des facteurs de risque.
Mais cette option, peu éthique vis-à-vis des garçons, n'est pas retenue par le groupe de travail de la Haute Autorité de santé (1).
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