Une cinquantaine de sites, répartis sur en France, permettent d’apprécier la pollinisation en temps réel. Le nombre des grains de pollen recueillis par jour correspond à ce qu’un sujet normal peut inhaler par le nez. Donnés à la fin de chaque semaine, les résultats sont diffusés par les médias : journaux, panneaux dans les villes, internet. Avec les indices de pollution (ozone), ils sont utiles pour les médecins traitants et pour les patients.
Le RNSA précise aussi le pouvoir allergisant des pollens en 6 stades de 0 à 5 (très élevé). Comme pour la grippe, une étude basée sur les requêtes faites sur Google pour les symptômes de RA pollinique a montré que le nombre de requêtes se superposait parfaitement au nombre de pollens comptés dans l’atmosphère (1). Curieux mais logiques, ces résultats ne remplacent en aucune façon les données apportées par le RNSA. Toutefois une étude récente démontre l’intérêt de ces études pour estimer l’épidémiologie de la RA et les traitements appliqués (2).
2. Kang MG, Song WJ, Choi S , Kim H, Ha H, et al. Google unveils a glimpse of allergic rhinitis in the real world. Allergy 2015; 70(1):124-128.
Cas clinique
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