› Soit les infections ORL rentrent dans le cadre de l’apprentissage immunitaire : les infections sont banales, leur fréquence n’est pas excessive et diminue avec l’âge et l’été, l’état général est bon et la croissance normale. Il faut rassurer les parents, leur expliquer qu’il s’agit d’une pathologie normale de la maturité immunologique, qu’elle apparaît au contact d’autres enfants et s’améliore avec l’âge, et savoir ne pas entrer dans une spirale d’examens. Le maître mot est patience. Un autre mode de garde peut parfois améliorer la situation.
› Soit il existe une pathologie sous-jacente bénigne et curable, l’attitude thérapeutique diffère en fonction du terrain :
– traitement d’une carence en fer;
– contrôle des facteurs d’environnement en luttant notamment contre le tabagisme passif et l’environnement allergique. traitement spécifique d’une allergie respiratoire (antihistaminique, corticothérapie nasale);
– traitement d’un RGO;
– l’adénoïdectomie, avec ou sans aérateurs tympaniques, a une efficacité en cas d’obstruction nasale ou d’otite séreuse permanente entre les épisodes d’OMA. En l’absence d’otite séreuse significative entre les OMA, l’intérêt de la chirurgie est limité, ni l’adénoïdectomie/amygdalectomie, ni les aérateurs ne réduisent de façon significative le nombre d’épisodes aigus dans les groupes traités par rapport aux groupes contrôles. En revanche, les aérateurs réduisent le nombre de jours avec OMA.
Ce bénéfice modeste doit être mis en balance avec les inconvénients connus de ces techniques : nécessité d’une intervention sous anesthésie générale, possibilité de saignement post-opératoire, cicatrices tympaniques (aérateurs)?;
– les seules indications indiscutables de l’amygdalectomie sont l’obstruction amygdalienne, les complications de type adénophlegmon et les formes sévères d’angines récidivantes.
Cas clinique
Le prurigo nodulaire
Étude et pratique
HTA : quelle PA cible chez les patients à haut risque cardiovasculaire ?
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC