Le traitement fait toujours appel aux agents neutralisant et inhibant la sécrétion acide. Leur intérêt, modeste, concernerait davantage les symptômes de reflux (pyrosis, toux) que la douleur épigastrique.
→ On peut plutôt encourager l’approche progres-sivement croissante (stratégie step-up) consistant à proposer en premier le médicament le moins efficace – qui est souvent le moins coûteux. En pratique, on prescrit au départ les antiacides de contact (≥ 4 prises/jour) ; en cas d’inefficacité, un anti-H2 ou une petite dose d’IPP ; et, enfin, si besoin, une dose pleine d’IPP (21). Cette approche semble aussi efficace à moyen terme mais moins coûteuse que celle du step-down (= commencer par le médicament le plus efficace) ; reste à savoir si elle est complètement éthique…
→ Il faut savoir raison garder (4) : au final, sous anti-H2 comme sous IPP, seul un quart des patients sont totalement soulagés de leurs symptômes, quand plus de la moitié se plaignent toujours de la même manière après 6 mois.
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
Recommandations
Antibiothérapies dans les infections pédiatriques courantes (2/2)