Le col de l’utérus comporte deux types de muqueuse qui s’affrontent : la muqueuse exocervicale constituée par un revêtement malpighien et la muqueuse endocervicale constituée par un revêtement fait d’une couche de cellules cylindriques mucosécrétantes.
C’est au niveau de la « zone de jonction » entre ces deux muqueuses, que siègent habituellement les lésions précancéreuses et cancéreuses du col utérin ; les plus fréquentes affectant l’épithélium malphigien et situées préférentiellement sur l’exocol.
→ L’amélioration de la qualité des frottis du col de l’utérus implique le respect d’un certain nombre de recommandations :
- Le frottis doit être effectué à distance des rapports sexuels (48 heures), en dehors des périodes mens-truelles, de toute thérapeutique locale ou d’infection et si nécessaire après traitement œstrogénique chez la femme ménopausée ;
- Éviter de faire le toucher vaginal avant le frottis et d’utiliser un lubrifiant ;
- Bien exposer le col à l’aide du spéculum avant de faire le frottis (un col macroscopiquement anormal doit être exploré même si le FCU est normal) ;
- Le prélèvement doit concerner la totalité de l'orifice cervical externe et l'endocol. -
deux prélèvements suffisent, endocol et exocol, que le frottis soit sur lame ou en milieu liquide. (12)
→ Un frottis cervico-utérin peut être réalisé pendant la grossesse.
→ Le but de la cytologie est de distinguer :
- Les frottis normaux ou avec une modification histologique bénigne ne nécessitant pas d’investigations supplémentaires ;
- Les frottis anormaux révélant des anomalies épithéliales malpighiennes (les plus fréquentes) ou glandulaires ;
- Les frottis ACSUS de signification indéterminée dé-signent des cellules anormales dont il n’est pas possible de préciser le caractère bénin ou malin. Dans ce cas, un test moléculaire HPV doit être demandé. S’il est positif, une colposcopie est nécessaire, s’il est négatif, un nouveau FCU sera réalisé 6 mois plus tard.
→ Les frottis anormaux nécessitent une prise en charge d’emblée avec colposcopie et biopsie (14). L’éventail large des anomalies possibles est regroupé dans la classification de Bethesda :
Les anomalies des cellules malpighiennes :
- ASC-H : indéterminé mais ne permettant pas d’éliminer une anomalie épithéliale ;
- L-SIL : lésion malpighienne intra-épithéliale de bas grade ;
- H-SIL lésion malpighienne intra-épithéliale de haut grade.
Les anomalies des cellules glandulaires :
- AGC : atypie des cellules glandulaires
→ Sur l’ensemble des frottis pratiqués en France chaque année, 5 à 6 % sont anormaux se répartissant ainsi :
frottis ASC-US ou ASC-H : 2 à 3 %, Frottis L-SIL : 1,5 à 1,8 % , frottis H-SIL : 1 % .
C’est au niveau de la « zone de jonction » entre ces deux muqueuses, que siègent habituellement les lésions précancéreuses et cancéreuses du col utérin ; les plus fréquentes affectant l’épithélium malphigien et situées préférentiellement sur l’exocol.
→ L’amélioration de la qualité des frottis du col de l’utérus implique le respect d’un certain nombre de recommandations :
- Le frottis doit être effectué à distance des rapports sexuels (48 heures), en dehors des périodes mens-truelles, de toute thérapeutique locale ou d’infection et si nécessaire après traitement œstrogénique chez la femme ménopausée ;
- Éviter de faire le toucher vaginal avant le frottis et d’utiliser un lubrifiant ;
- Bien exposer le col à l’aide du spéculum avant de faire le frottis (un col macroscopiquement anormal doit être exploré même si le FCU est normal) ;
- Le prélèvement doit concerner la totalité de l'orifice cervical externe et l'endocol. -
deux prélèvements suffisent, endocol et exocol, que le frottis soit sur lame ou en milieu liquide. (12)
→ Un frottis cervico-utérin peut être réalisé pendant la grossesse.
→ Le but de la cytologie est de distinguer :
- Les frottis normaux ou avec une modification histologique bénigne ne nécessitant pas d’investigations supplémentaires ;
- Les frottis anormaux révélant des anomalies épithéliales malpighiennes (les plus fréquentes) ou glandulaires ;
- Les frottis ACSUS de signification indéterminée dé-signent des cellules anormales dont il n’est pas possible de préciser le caractère bénin ou malin. Dans ce cas, un test moléculaire HPV doit être demandé. S’il est positif, une colposcopie est nécessaire, s’il est négatif, un nouveau FCU sera réalisé 6 mois plus tard.
→ Les frottis anormaux nécessitent une prise en charge d’emblée avec colposcopie et biopsie (14). L’éventail large des anomalies possibles est regroupé dans la classification de Bethesda :
Les anomalies des cellules malpighiennes :
- ASC-H : indéterminé mais ne permettant pas d’éliminer une anomalie épithéliale ;
- L-SIL : lésion malpighienne intra-épithéliale de bas grade ;
- H-SIL lésion malpighienne intra-épithéliale de haut grade.
Les anomalies des cellules glandulaires :
- AGC : atypie des cellules glandulaires
→ Sur l’ensemble des frottis pratiqués en France chaque année, 5 à 6 % sont anormaux se répartissant ainsi :
frottis ASC-US ou ASC-H : 2 à 3 %, Frottis L-SIL : 1,5 à 1,8 % , frottis H-SIL : 1 % .
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