→ La prévention passe par la vaccination. La vaccination protège contre 70 % des papillomavirus oncogènes, ce qui explique que les femmes vaccinées doivent bénéficier ensuite du dépistage. L’étude publiée en 2015 par l’Ansm sur 2,2 millions de jeunes filles vaccinées a démontré qu’il n’existait aucune augmentation des maladies auto- immunes ou effets secondaires notable hors une probable augmentation des syndromes de Guillain-Barré (6).
17 % seulement des jeunes filles en France ont bénéficié d’une vaccination complète contre 86 %au Royaume-Uni et 71 % en Italie (7). En Australie ou la vaccination à large échelle a été initiée en 2007, est observée une diminution de 75 % des lésions pré-cancéreuses.
→ Le dépistage précoce par le test cytologique : le FCU. La stratégie de dépistage du cancer du col de l’utérus repose le caractère lentement progressif de la maladie à partir de lésions épithéliales. Le FCU doit être effectué tous les 3 ans pour toutes les femmes adultes entre 25 et 60 ans après deux FCU normaux à un an d’intervalle. Ses performances ne sont pas idéales - sensibilité actuelle 70 %, spécificité 60 % - mais des recherches pour l’amé-liorer sont en cours (lecture assistée avec analyse des images, double immunomarquage…).
→ En question : le test moléculaire à la recherche d’un HPV à potentiel cancérogène par voie endovaginale, possible par autoprélèvement, n’est actuellement pas recommandé en France pour le dépistage du cancer du col. Il est remboursé seulement en cas de frottis indécis (ACS-US). Un test HPV tous les 5 ans chez les femmes âgées de 30 ans ou plus conférerait une protection plus fiable que le FCV ; en cas négativité, le risque de déve-lopper un cancer dans les 5 ans est pratiquement nul (8, 11).
Serait-ce la solution ? « Non, répond Jean Gondry. Certes le test HPV améliore la sensibilité et permet de rassurer en cas de négativité mais c’est au prix d’une perte substantielle de la spécificité. Le portage viral est retrouvé chez plus de 20 à 30 % des femmes de moins de 30 ans et 15 % chez celles de plus de 35 ans. Se savoir porteuse d’un HPV est anxiogène, et la gestion de cette positivité est difficile chez ces femmes jeunes avec un risque d’augmentation de traitements dont la dangerosité obstétricale n’est pas exclue. »
17 % seulement des jeunes filles en France ont bénéficié d’une vaccination complète contre 86 %au Royaume-Uni et 71 % en Italie (7). En Australie ou la vaccination à large échelle a été initiée en 2007, est observée une diminution de 75 % des lésions pré-cancéreuses.
→ Le dépistage précoce par le test cytologique : le FCU. La stratégie de dépistage du cancer du col de l’utérus repose le caractère lentement progressif de la maladie à partir de lésions épithéliales. Le FCU doit être effectué tous les 3 ans pour toutes les femmes adultes entre 25 et 60 ans après deux FCU normaux à un an d’intervalle. Ses performances ne sont pas idéales - sensibilité actuelle 70 %, spécificité 60 % - mais des recherches pour l’amé-liorer sont en cours (lecture assistée avec analyse des images, double immunomarquage…).
→ En question : le test moléculaire à la recherche d’un HPV à potentiel cancérogène par voie endovaginale, possible par autoprélèvement, n’est actuellement pas recommandé en France pour le dépistage du cancer du col. Il est remboursé seulement en cas de frottis indécis (ACS-US). Un test HPV tous les 5 ans chez les femmes âgées de 30 ans ou plus conférerait une protection plus fiable que le FCV ; en cas négativité, le risque de déve-lopper un cancer dans les 5 ans est pratiquement nul (8, 11).
Serait-ce la solution ? « Non, répond Jean Gondry. Certes le test HPV améliore la sensibilité et permet de rassurer en cas de négativité mais c’est au prix d’une perte substantielle de la spécificité. Le portage viral est retrouvé chez plus de 20 à 30 % des femmes de moins de 30 ans et 15 % chez celles de plus de 35 ans. Se savoir porteuse d’un HPV est anxiogène, et la gestion de cette positivité est difficile chez ces femmes jeunes avec un risque d’augmentation de traitements dont la dangerosité obstétricale n’est pas exclue. »
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