Le recours à l’ECBU plus fréquent
Il est désormais indiqué devant toute suspicion d’IU, à l’exception des cystites simples. L’ECBU de contrôle n’a plus de place, y compris dans le suivi des IU masculines et des PNA si l’évolution clinique est satisfaisante.
› Le seuil de leucocyturie est inchangé, supérieur ou égal à 104/ml.
› Le seuil de bactériurie significative dépend désormais de l’espèce bactrienne en cause et du sexe du patient.
Chez un patient symptomatique avec leucocyturie ≥ 104/ml, les seuils de bactériurie sont :
- pour E.coli et S.saprophyticus : 103 UFC/ml.
- pour les éntérobactéries autres que E.coli, les entérocoques, C.urealyticum, P. aeruginosa, S.auréus : 104 chez la femme (et 103 UFC/ml chez l’homme).
En cas de discordance entre les résultats biologiques et la clinique, c’est la clinique qui prime.
La bandelette urinaire moins souveraine
Chez la femme symptomatique, l'absence simultanée de leucocytes et de nitrites présente une très bonne valeur prédictive négative (VPN) (95 %) en l'absence d'immunodépression grave. Une BU négative doit faire évoquer un autre diagnostic.
Chez l’homme, une BU positive pour les leucocytes et/ou les nitrites a une bonne valeur prédictive positive (VPP) (90 %). En revanche, une BU négative ne permet pas d'éliminer une IU.
› Au final, la BU seule est recommandée dans la cystite aiguë simple. Dans toutes les autres situations, elle ne sert que comme aide au diagnostic.
Mise au point
Le suivi des patients immunodéprimés en soins primaires
Etude et pratique
Mesure de la PA, la position du patient est importante
Cas clinique
Le papillome intracanalaire
Recommandations
Prise en charge des pneumonies aiguës communautaires