Le diagnostic de l’asthme repose sur une histoire de symptômes respiratoires variables et sur une réduction du flux aérien prouvée par l’exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) : baisse du DEP, du VEMS et du rapport VEMS/CV).
IMPORTANT : il est plus facile de porter le diagnostic avant d’avoir commencé le traitement que lorsque celui-ci est déjà mis en place. L’examen clinique est souvent normal. Les sifflements thoraciques, surtout en expiration forcée, sont le symptôme le plus commun.
Attention : toute asymétrie auscultatoire (diminution de la respiration ou silence auscultatoire d’un seul côté) doit faire penser à un corps étranger bronchique (CEB) ignoré. Il faut demander un cliché du thorax en inspiration et en expiration (visualisation d’air piégé ou trapping expiratoire du côté suspect).
Signes et symptômes pour diagnostiquer un asthme
L’histoire clinique est faite de symptômes respiratoires variables :
– les signes typiques sont le wheezing, la respiration courte, une sensation de striction thoracique, une toux ;
– le plus souvent les patients ont plus d’un symptôme ;
– les symptômes varient dans le temps et leur intensité ;
– ils sont plus importants la nuit ;
– ils sont provoqués par l’exercice, le rire, l’inhalation d’allergènes ou d’air froid, les infections virales (aggravation).
Le flux aérien inspiratoire est réduit :
– diminution du rapport VEMS/CV (valeurs normales >0,70-0,80 (adulte), >0,90 (enfant) ;
– augmentation du flux expiratoire sous B2CA (tests de réversibilité de l’obstruction bronchique) ;
– augmentation de plus de 12% du VEMS ;
– variations diurnes du DEP>12% et de 200 ml par rapport aux valeurs basales (ou 12% par rapport aux valeurs prédites chez l’enfant) après 4 semaines de CI en l’absence d’infection virale ;
– plus les variations sont importantes, plus le diagnostic d’asthme est confirmé ;
– l’EFR est effectué le matin après arrêt du traitement bronchodilatateur ;
– la réversibilité peut manquer au cours des exacerbations sévères.
Le Tableau 1 indique les particularités des certaines situations (grossesse, asthme professionnel, toux isolée dite « équivalent d’asthme », etc.).
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